Pierre, François Landolphe

1809 - 1889

Informations générales
  • Né le 3 octobre 1809 à Louhans (Saône-et-Loire - France)
  • Décédé le 1er avril 1889 à Louhans (Saône-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 8 février 1850
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1849, né à Louhans (Saône-et-Loire) le 3 octobre 1809, mort à Louhans le 1er avril 1889, il se fit connaître, sous le gouvernement de Louis-Philippe, par l'ardeur de ses opinions démocratiques et socialistes.

La révolution de février 1848, à laquelle il applaudit, le nomma à un poste de consul dont il se démit bientôt. Très lié avec Louis Blanc, il fut impliqué dans les poursuites qui suivirent l'insurrection de juin 1848, traduit devant un conseil de guerre et acquitté le 18 février 1849.

Aux élections du 13 mai suivant pour l'Assemblée législative. M. Landolphe fut élu représentant de Saône-et-Loire, le 8e sur 12, par 73,609 voix (109,200 votants, 152,441 inscrits). Assis à la Montagne, il rappela (29 mai 1849) que, depuis la première révolution, toutes les Assemblées avaient commencé par acclamer le gouvernement : « Je demande, dit-il, que nous réparions cet oubli (c'était la seconde séance de la législature) et que nous nous rallions tous au cri de : vive la République! » Il appuya l'interpellation de Ledru-Rollin sur les affaires de Rome et signa la proclamation au peuple et l'appel aux armes.

Sa présence au Conservatoire des Arts et Métiers, le 13 juin, le fit comprendre dans le procès de la Haute-Cour de Versailles. Ayant quitté, le 15, son domicile de la rue des Quinze-Vingts pour se réfugier en Angleterre, c'est par contumace qu'il fut condamné à la déportation. Il se fixa à Guernesey, revint vers la fin de l'Empire à Louhans, son pays natal, et n'eut plus aucun rôle politique. Le Rappel a publié plusieurs articles littéraires de lui.