Gervais Lasteyras

1809 - 1854

Informations générales
  • Né le 17 octobre 1809 à Thiers (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 7 février 1854 à Thiers (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Thiers (Puy-de-Dôme) le 17 octobre 1809, mort à Thiers le 7 février 1854, il fut pharmacien dans sa ville natale, et se mêla de politique républicaine.

Il vivait retiré à la campagne depuis plusieurs années, et s'occupait d'améliorations agricoles, lorsque la révolution de février 1848 l'appela au parlement. Elu, le 23 avril, représentant du Puy-de-Dôme à l'Assemblée constituante, le 10e sur 15, par 52,635 voix (125,432 votants, 173,000 inscrits), il prit place à gauche, fit partie du comité du commerce, parut plusieurs fois à la tribune, et vota généralement avec la fraction la plus avancée du parti démocratique :

- contre le rétablissement du cautionnement,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre le rétablissement de la contrainte par corps,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- pour l'amendement Grévy,
- pour l'abolition du remplacement militaire,
- pour le droit au travail,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- pour l'amnistie,
- contre les crédits de l'expédition de Rome,
- pour la mise en accusation du président, et de ses ministres,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, par 45,861 voix (168,305 inscrits), le 13e et dernier, M. Lasteyras reprit sa place dans les rangs de la gauche, appartint au groupe de la Montagne, et vota constamment avec la minorité républicaine, jusqu'au coup d'Etat du 2 décembre, contre lequel il protesta, et qui le rendit à la vie privée.