Jean Bousgarbiès

1889 - 1947

Informations générales
  • Né le 19 février 1889 à Pamiers (Ariège - France)
  • Décédé le 19 décembre 1947 à Valras (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Aude
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Aude
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 19 février 1889 à Pamiers (Ariège), mort le-19 décembre 1947 à Valras (Hérault). Député de l'Aude de 1932 à 1942.

Ses études de droit terminées, Jean-Bousgarbiès s'inscrivit au barreau de Carcassonne, et devint bâtonnier de l'ordre-des avocats.

Mobilisé dès le mois d'août 1914, il fit toute la guerre dans l'infanterie.

Rendu à la vie civile, il fut attiré par la politique et se fit élire en 1925 conseiller général du canton de Saint-Hilaire, pour le demeurer jusqu'en 1939. En cette qualité il s'opposa à la gestion trop onéreuse, selon lui, des tramways de l'Aude, et proposa de les soumettre à un nouveau régime, plus économique et plus efficace. Il fut à l'origine, avec d'autres élus cantonaux, de la constitution du fonds départemental de chômage.

En 1928, il devenait maire de Saint-Hilaire.

Ces succès renouvelés, l'encouragèrent à faire acte de candidature aux élections générales du 1er mai 1932 dans la circonscription de Limoux. Il emporta le siège-au premier tour de scrutin, par 7.274 voix contre 5.855 à M. Fabre son principal, concurrent. Il s'inscrivit au groupe radical-socialiste et entra à la Commission de la marine militaire et à celle des. P.T.T. Ayant promis à ses électeurs de se consacrer à la défense viticole « pour la sauvegarde d'une branche de production qui représente les moyens d'existence de milliers de travailleurs », il intervint au cours de la discussion du projet de loi relatif à la viticulture et au commerce des vins, pour exposer le problème de la limitation des plantations (1933).

Réélu aux élections générales du 26 avril 1936, toujours au premier tour de scrutin, par 7.082 voix contre 5.628 à M. Demons, il conserva son siège à la Commission des P.T.T. et entra à celle de la législation, civile et criminelle. Il limita son activité, durant cette législature, à son rôle de commissaire. Le 10 juillet 1940, il se prononça en faveur des pouvoirs constitutionnels demandés par le Maréchal Pétain, puis se tint à l'écart de la politique.

Il mourut, le 19 décembre 1947, âgé seulement de 58 ans, à Valras (Hérault).




Né le 19 février 1889 à Pamiers (Ariège)

Décédé le 19 décembre 1947 à Valras (Hérault)

Député de l'Aube de 1932 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 730)

A la Libération, le Jury d'honneur ne relève pas Jean Bousgarbiès de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi portant révision constitutionnelle. Dans sa décision du 1er octobre 1945 cette instance considère que les faits allégués par l'ancien député de l'Aube ne constituent pas « une participation directe à la lutte contre l'ennemi ».

Jean Bousgarbies meurt deux ans plus tard à Valras.