Benoît Fourneyron

1802 - 1867

Informations générales
  • Né le 1er novembre 1802 à Saint-etienne (Loire - France)
  • Décédé le 8 juillet 1867 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loire
Groupe
Cavaignac

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Saint-Etienne (Loire) le 1er novembre 1802, mort à Paris le 8 juillet 1867, il était fils d'un géomètre; il entra à l'école des mines de Saint-Etienne avec une dispense d'âge, et, à sa sortie (1819), fut attaché aux mines du Creuzot.

Pendant le cours de ses études, il suppléa son professeur de mathématiques. Il perfectionna les appareils hydrauliques et particulièrement les turbines: ces travaux lui valurent un prix de 6,000 francs de l'Académie des sciences en 1835, une médaille d'or à l'exposition industrielle de 1839, la croix de la Légion d'honneur et une médaille d'honneur à celle de 1855. En 1841, il publia à Liège un « Mémoire sur les turbines hydrauliques et leur application en grand ». En 1847, délégué à Paris par sa ville natale, il fut nommé chef de bataillon dans la 2e légion de la garde nationale de Paris.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Loire à l'Assemblée constituante, le 8e sur 11, avec 41,833 voix (les votants et les inscrits manquent au procès-verbal). Républicain de la nuance Cavaignac, il vota

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements et le décret sur les clubs,
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- pour le maintien de l'état de siège,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- pour l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- contre le droit au travail,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome.

Le 29 février 1852, il se porta comme candidat d'opposition démocratique au Corps législatif dans la 3e circonscription de la Loire, mais il échoua avec 4,225 voix contre 12,145 accordées au candidat officiel, élu, M. Balay de la Bertrandière, 8,093 à M. Mathon de Fogères, ancien député, 1,016 à M. Neyran et 219 à M. Antide Martin. Le 1er, juin 1863, il échoua encore, mais cette fois dans la 1re circonscription du même département, avec 8,957 voix contre 10,218 au candidat officiel, élu, M. Balay, frère de l'ancien député.