François Jandeau

1812 - 1857

Informations générales
  • Né le 18 septembre 1812 à Charolles (Saône-et-Loire - France)
  • Décédé le 18 juillet 1857 à Charolles (Saône-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 4 juin 1848 au 26 mai 1849
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Charolles (Saône-et-Loire) le 18 septembre 1812, mort à Charolles le 18 juillet 1857, fils de Philibert Jandeau, marchand de fer, et de Denise Lorancier, il fut élève de l'Ecole des arts et métiers de Chalons-sur-Marne, dont son oncle, Pierre Jandeau, était directeur, en sortit en 1832 dans les premiers, suivit des cours de sciences à Paris, et, rappelé à Charolles pour la conscription, fut pendant six mois, par intérim, professeur de mathématiques et de dessin au collège de Charolles.

Ingénieur-mécanicien aux mines de Blanzy en 1834, puis tour à tour, en divers lieux, ouvrier mécanicien, ajusteur, forgeron, chaudronnier, il entra au Creuzot comme chef du montage des machines, et vint ouvrir à Chalon-sur-Saône un modeste atelier de mécanicien.

Capitaine de la garde nationale, connu pour ses opinions libérales, il fut désigné, lors de l'élection partielle qui eut lieu en Saône-et-Loire pour remplacer Ledru-Rollin, Lamartine et Bastide, optants pour d'autres départements, comme un des candidats du parti républicain avancé, et fut élu, le 4 juin 1848, représentant du peuple à l'Assemblée constituante, le 2e sur 3, par 26,216 voix (62,863 votants, 141,000 inscrits). Il prit place à gauche, fit partie du comité du travail, et vota:

- contre le rétablissement du cautionnement,
- contre le rétablissement de la contrainte par corps,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- pour l'amendement Grévy,
- pour le droit au travail,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la suppression de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau,
- pour l'amnistie,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome,
- pour la mise en accusation du président et de ses ministres,
- pour l'abolition de l'impôt des boissons.

Après la session, non réélu à la Législative, il rentra à son atelier.