Louis, Frédéric, François Leblanc de Prébois

1804 - 1875

Informations générales
  • Né le 2 novembre 1804 à Yverdon (Canton de Vaud - Suisse)
  • Décédé le 21 février 1875 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Républicain modéré

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, né à Yverdun (Canton de Vaud - Suisse) le 2 novembre 1804, mort à Paris (Seine) le 21 février 1875, d'une vieille famille de noblesse militaire du Dauphiné, fils d'un officier supérieur d'artillerie, il entra à Saint-Cyr en 1822, en sortit dans l'état-major en 1824, fit partie en 1830 de l'armée expéditionnaire d'Alger, et resta en Afrique jusqu'en 1843.

Capitaine, il fut rappelé à cette époque pour avoir publié un livre intitulé : De la nécessité de substituer le gouvernement civil au gouvernement militaire pour la prospérité de l'Algérie. Il fonda, la même année, le journal l'Algérie, organe libéral dont les Saint-simoniens s'emparèrent, et fit paraître, l'année suivante, les Départements Algériens, livre qui fit quelque bruit.

Elu, le 23 avril 1848, représentant de l'Algérie à l'Assemblée constituante, le 4e et dernier par 3 335 voix sur 14 131 inscrits, le capitaine Leblanc de Prébois prit place parmi les républicains modérés, fit partie du comité de l'Algérie, et vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Il ne fut pas réélu à la Législative et fut admis à la retraite, comme capitaine, le 8 janvier 1862.

On a encore de lui : Cent cinquante millions d'économie sur le budget de la guerre, ou réorganisation de l'armée avec amélioration de la solde (1848).