Georges, Casimir Bouttié

1844 - 1927

Informations générales
  • Né le 3 novembre 1844 à Le mans (Sarthe - France)
  • Décédé le 5 mars 1927 à Le mans (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Sarthe
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Sarthe
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 3 novembre 1844 au Mans (Sarthe), mort le 5 mars 1927 au Mans.

Député de la Sarthe de 1906 à 1914.

Georges Bouttié ne reçut qu'une instruction primaire et débuta dans la vie comme ouvrier ébéniste. Mais grâce à son intelligence, son labeur et aussi son goût des vieilles choses, il réussit à tenir une boutique d'antiquaire. Ayant su créer autour de sa personne un courant de sympathie, il devint conseiller municipal du Mans à 28 ans, en 1872, pour le rester durant 30 années. Il entra au conseil général en 1886 comme représentant du 2e canton du Mans, et devait y siéger jusqu'en 1919, et en devenir le vice-président.

Il se présenta aux élections générales législatives des 6 et 20 mai 1906 dans la 1re circonscription du Mans, et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 13.712 voix contre 2.871 à M. Fouché, député sortant. Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il siégea dans diverses commissions spéciales et intervint au cours de la discussion du budget des finances de l'exercice 1910 au sujet des retraites des instituteurs (1909) et dans la discussion générale des budgets du commerce et de l'instruction publique du même exercice (1910).

Réélu aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, il appartint à diverses commissions et notamment à celle du travail, à celle de l'assistance et de la prévoyance sociales et à celle des économies. Il s'intéressa au domicile de secours des enfants assistés au cours de la discussion de la loi de finances de l'exercice 1911 et au camp d'Auvours durant celle du budget de la guerre de l'exercice 1913.

Il ne se représenta pas aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914 et reprit ses occupations au Mans, où il mourut le 5 mars 1927 à 83 ans.

Il avait été fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1898, Officier en 1925 et avait reçu en 1923 la Médaille de la prévoyance sociale. Il était également Officier d'Académie.