François, Charles Vernhes

1769 - 1852

Informations générales
  • Né le 5 novembre 1769 à Saint-Just-sur-Viaur ( - Généralité de Montauban France)
  • Décédé le 22 septembre 1852 à Rodez (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 15 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Aveyron
Groupe
Majorité
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, et député de 1831 à 1846, né à Castelpers, commune de Saint-Just-sur-Viaur (Généralité de Montauban) le 5 novembre 1769, mort à Rodez (Aveyron) le 22 septembre 1852, « fils d'Antoine Vernhes, et à Marie-Jeanne Calmès », il fut professeur de mathématiques, de philosophie et de physique au collège royal de Rodez, de 1790 à 1792.

Il entra ensuite dans l'administration militaire et devint commissaire-ordonnateur à Paris. Chevalier de Saint-Louis à la Restauration, il passa, pendant les Cent-Jours, chef de division au ministère de la Guerre, et fut élu, le 15 mai 1815, représentant du grand collège de l'Aveyron à la Chambre des Cent-Jours par 29 voix (53 votants, 259 inscrits). Il siégea dans la majorité, fut destitué à la rentrée des Bourbons, mais fut réintégré, en 1819, dans les fonctions de sous-intendant militaire.

Il resta en dehors de la politique jusqu'à la révolution de juillet. Partisan du nouveau régime, il fut nommé conseiller général de l'Aveyron et intendant militaire de la 10e division à Toulouse, bien qu'il eût passé l'âge requis pour la mise en activité.

Elu député du 2e collège de l'Aveyron (Saint-Affrique), le 5 juillet 1831, par 120 voix (194 votants, 246 inscrits), contre 66 au général Tarayre ; le 21 juin 1834, par 131 voix (189 votants, 258 inscrits), contre 48 à M. Pas de Beaulieu; le 4 novembre 1837, par 153 voix (252 votants, 327 inscrits); le 2 mars 1839, par 185 voix (263 votants), et le 9 juillet 1842, par 162 voix (295 votants, 364 inscrits), contre 130 à M. de Courtois, il figura constamment dans le parti ministériel, vota pour les lois de septembre et de disjonction, pour le ministère Molé, pour la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, pour le recensement, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard, contre la proposition Rémusat. Le 1er août 1846, il échoua dans le même collège avec 158 voix contre 217 à l'élu M. de Courtois, et rentra dans la vie privée.

Il avait été admis à la retraite, comme intendant militaire, le 10 février 1841. Chevalier puis officier de la Légion d'honneur en 1813, il a été promu au grade de commandeur le 18 avril 1834.

Date de mise à jour: janvier 2015