Joseph, Léonard Decazes

1783 - 1868

Informations générales
  • Né le 5 juin 1783 à Libourne ( - Généralité de Bordeaux et Bayonne - France)
  • Décédé le 3 juillet 1868 à Albi (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 6 novembre 1830 au 31 mai 1831
Département
Tarn
Groupe
Droite légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 1er octobre 1831 au 25 mai 1834
Département
Aveyron
Groupe
Droite légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Tarn
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Tarn
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Tarn
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Frère du ministre Elie Decazes, député de 1830 à 1834 et de 1839 à 1846, né à Libourne (Généralité de Bordeaux et Bayonne, France), le 5 juin 1783, mort à Albi (Tarn), le 3 juillet 1868, il entra dans l'administration sous le gouvernement des Bourbons, et débuta, le 9 septembre 1814, comme sous-préfet de Castres.

Préfet du Tarn le 12 juillet 1815, il reçut, l'année d'après, le titre de baron (10 février 1816), fut nommé auditeur au conseil d'Etat en mars 1818, redevint préfet en 1819, et administra le département du Bas-Rhin, puis, pour la seconde fois, celui du Tarn (19 juillet 1820).

Très attaché alors à la branche aînée, le baron Decazes montra peu d'empressement, après les journées de Juillet, à accueillir le gouvernement de Louis-Philippe, et, le 6 novembre 1830, ce fut comme légitimiste qu'il se fit élire député du 1er arrondissement du Tarn (Albi), en remplacement de M. de Gélis, démissionnaire.

Non-réélu par cette circonscription au renouvellement général du 5 juillet 1831, - il n'avait obtenu que 107 voix contre 217 à M. Falgayrac - il brigua le 1er octobre 1831, dans le 5e collège de l'Aveyron (Villefranche), la succession de M. Humann, qui avait opté pour Schélestadt. Il fut nommé par 102 voix sur 183 votants et 257 inscrits, contre 79 à M. Lobinhès, avocat général à Nîmes. Le baron Decazes siégea à droite et conforma ses votes, jusqu'à la fin de la législature, à ses antécédents royalistes.

Il reparut au Palais-Bourbon, comme député du collège d'Albi, le 4 novembre 1837, avec 266 voix (314 votants, 514 inscrits), contre M. Tarroux, avocat général, 31. Cette fois encore, M. Decazes avait été nommé par les légitimistes.

Mais « aussitôt arrivé à Paris, dit une biographie du temps, il passa dans les rangs ministériels », et, dès lors, il ne cessa plus de soutenir le gouvernement.

Réélu successivement : le 2 mars 1839, par 244 voix (487 votants) contre 237 à Berryer, et le 9 juillet 1842, par 268 voix (528 votants, 589 inscrits) contre 253 à M. Juéry, de l'opposition démocratique, il approuva l'indemnité Pritchard, et repoussa la proposition tendant à réduire le nombre des députés fonctionnaires.

Il échoua aux élections du 1er août 1846, avec 242 voix contre 370 à M. d'Aragon.

Officier de la Légion d'honneur, le baron Decazes se tint à l'écart des affaires publiques sous la République et sous l'Empire. Il mourut en 1868.

Date de mise à jour: novembre 2013