Michel, Edme Petit

1739 - 1795

Informations générales
  • Né le 13 janvier 1739 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 27 janvier 1795 à Paris (Département de Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 27 janvier 1795
Département
Aisne
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, né le 13 janvier 1739 à Paris (Généralité de Paris, France), mort le 27 janvier 1795 à Paris (Département de Paris), il fut élu, le 6 septembre 1792, membre de la Convention par le département de l'Aisne, le 7e sur 12, avec 243 voix (542 votants).

Il siégea parmi les modérés, et prit part à plusieurs discussions importantes, notamment, le 18 décembre 1792, à celle de l'enseignement : le discours qu'il prononça à ce sujet était inspiré des théories de Jean-Jacques Rousseau, « Avant de former l'âme de l'enfant, s'écria-t-il, il faut former son corps. Il faut lui donner de la santé, de la force, avant de lui donner de la science. Il est un préliminaire indispensable à l'établissement des écoles primaires, c'est une école de républicanisme. C'est à vous, législateurs, c'est à nous, fondateurs de la République, à ouvrir cette grande école. Le local d'enseignement, ce sera tout le territoire français. Vieillards, jeunes gens, hommes, femmes, ignorants ou savants, nous serons tous élèves : notre maître ce sera la nature et ce que nous avons à apprendre est déjà dans nos cœurs... » Il conclut en disant : « Je veux, lorsqu'il s'agira d'établir les écoles primaires, qu'il existe pour les enfants unité d'instruction, unité de principes dans les maîtres différents auxquels on les confiera. »

Dans le procès du roi, Petit s'exprima en ces termes : « Je vote pour la mort. » Puis il parla sur les plans de Constitution, se montra l'ennemi déclaré de Marat, qu'il traita de « pantin », protesta contre les journées du 31 mai, des 1er et 2 juin 1793, et participa à celle du 9 thermidor. Il mourut au cours de la session.