Joseph, Anne, Auguste, Maximilien d'Havré Et de Croy

1744 - 1839

Informations générales
  • Né le 12 octobre 1744 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 14 octobre 1839 à Havré (commune de Mons) (Belgique)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 11 avril 1789 au 1er décembre 1789
Baillage
Amiens et Ham (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789 et pair de France, né à Paris (Généralité de Paris) le 12 octobre 1744, mort au château d'Havré (commune de Mons, Belgique) le 14 octobre 1839, colonel à vingt ans, puis maréchal-de-camp, il fut élu député de la noblesse aux états généraux par le bailliage d'Amiens et de Ham, le 11 avril 1789.

Il fit partie de la minorité hostile à toute réforme, protesta contre la réunion des trois ordres et contre la déclaration des droits, et émigra, dès 1791, en Espagne, où l'une de ses tantes avait épousé le marquis de Guadalete, amirante d'Aragon.

Pendant la Révolution, Louis XVIII le nomma son représentant à la cour d'Espagne. Le duc de Croy d'Havré n'était pas à la hauteur d'une telle mission, et le duc d'Avaray écrivait, le 15 février 1794 : « Je frémis de voir d'aussi grands intérêts dans des mains aussi innocentes. »

L'incident le plus remarquable de sa mission et de son séjour en Espagne n'eut rien de politique : il tomba amoureux de la femme de Pérignon, ambassadeur de la République française en Espagne.

Rentré en France à la première Restauration, il fut successivement nommé capitaine des gardes du corps, pair de France (4 juin 1814), lieutenant-général (8 août 1814) et officier de la Légion d'honneur.

À la Chambre haute, il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, soutint les prérogatives de la couronne, refusa le serment au gouvernement de Louis-Philippe, et se retira en Belgique, où il mourut.