Ernest, Jean, François-Xavier Braud

1846 - 1915

Informations générales
  • Né le 11 août 1846 à Rochefort-sur-mer (Charente-Inférieure - France)
  • Décédé le 3 décembre 1915 à Rochefort-sur-mer (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 août 1846 à Rochefort-sur-mer (Charente-Inférieure), mort le 3 décembre 1915 à Rochefort-sur-Mer.

Député de la Charente-Inférieure de 1889 à 1898 et de 1902 à 1910.

Clerc de notaire à Rochefort, Ernest Braud en devint maire en 1888, puis entra au conseil général de la Charente-Inférieure pour y représenter le canton de Rochefort.

Nanti de ces mandats qui lui valaient une grande autorité dans la ville qu'il administrait et qu'il représentait à l'Assemblée départementale il fit acte de candidature aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889 dans la circonscription de Rochefort. Il fut élu au deuxième tour de scrutin par 8.249 voix contre 7.523 à M. Georges Roche, député sortant, bonapartiste.

Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale et appartint à diverses commissions spéciales. Son activité fut principalement orientée vers la défense des intérêts de sa région maritime. C'est ainsi qu'il intervint au cours des discussions sur : la création d'une école du service de santé de la marine et de trois annexes (1890), le bénéfice du quart de place dans les chemins de fer en faveur du personnel de la marine (1890) ; l'attribution d'allocations supplémentaires aux officiers et sons-officiers retraités avant les lois nouvelles (1892) ; le budget de la marine de l'exercice 1893 ; l'avilissement du prix du bétail (1893).

Réélu aux élections générales du 20 août 1893, au premier tour de scrutin, par 8.733 voix contre 1.759 à M. Charles Dupon, il siégea dans diverses Commissions ad hoc et à celle de la marine. Il se fit entendre sur : les usines de conserves de Cherbourg et de Rochefort, l'approfondissement de la Charente (1895) ; la réintégration des ouvriers des arsenaux après leur service militaire (1896).

Il échoua aux élections générales des 8 et 22 mai 1898, n'ayant obtenu au deuxième tour de scrutin que 6.459 voix contre 8.750 à l'amiral Rieunier qui lui succéda.

Mais il prit sa revanche aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902 en totalisant 8.235 voix au deuxième tour de scrutin, contre 5.991 à M. Martinaud-César, l'amiral Rieunier ne s'étant pas représenté. Il entra à la Commission des associations et congrégations, à celle de la marine et à celle des postes et télé graphes. Il s'intéressa an commissionnement du personnel secondaire des Lycées nationaux (1903) ; au budget de la marine de l'exercice 1904, au maintien des écoles annexes de médecine navale (1905) et au budget de la marine de l'exercice 1907. Il retrouva son siège aux élections générales du 6 mai 1906, au premier tour de scrutin, par 7.891 voix contre 4.641 à M. Dubois. Il redevint membre de la Commission de la marine et. entra à celle de la comptabilité. On l'entendit à la tribune sur : les ouvriers dessinateurs de la marine (1906 et 1907) ; sur les portiers-consigne (1908) ; sur l'indemnité de logement et de tenue des quartiers-maîtres et marins vétérans, les dessinateurs, les commis auxiliaires, les gardes-consigne, les travailleurs du livre, sur l'arsenal et la minoterie de Rochefort, sur les apprentis du port, et sur la mise en chantier de bâtiments (1910).

Aux élections générales du 24 avril 1910, M. de Lanessan le battit par 7.652 voix contre 6.845 à lui-même.

Il se tint désormais à l'écart de la politique et mourut, cinq ans plus tard à Rochefort, le 3 décembre 1915, âgé de 69 ans.