Louis, Etienne Bidault

1760 -

Informations générales
  • Né le 3 octobre 1760 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 16 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, né à Paris (Généralité de Paris, France), le 3 octobre 1760, mort à une date inconnue, il était fils de Pierre Bidault et de Catherine Petit.

Avocat au Parlement en 1779, et inscrit au tableau en 1784, après le stage exigé, il fut élu juge en 1790 dans plusieurs districts à la fois; il opta pour Melun. Au mois de mars 1791, appelé â Paris en qualité de membre de l'un des six tribunaux criminels provisoires établis par la Constituante, Bidault y siégea pendant deux ans.

Réélu juge au district de Melun, il revint dans cette ville en 1793, et présida le tribunal criminel de Seine-et-Marne. L'assemblée électorale de l'an IV, devant laquelle il prit la parole, le confirma dans sa présidence, à l'unanimité des suffrages, moins une voix. Il y fut également maintenu par le gouvernement en vertu de la loi du 21 nivôse an VI.

C'est alors que les électeurs le nommèrent, par 171 voix (27 germinal) député au Conseil des Cinq-Cents Une scission s'était produite dans l'assemblée électorale et une partie des électeurs avaient tenu séance sous la présidence du citoyen Hattingais, de Meaux, désigné par l'administration centrale, tandis qu'une autre fraction de 43 électeurs était allée siéger à la mairie. Chacune opéra de son côté, mais le Conseil des Anciens annula les opérations qui avaient eu lieu à la mairie de Melun, et Bidault se trouva au nombre des députés dont l'élection fut déclarée valable. Il se montra favorable au coup d'Etat de brumaire et fut porté sur la liste arrêtée par les commissions législatives pour former la nouvelle députation de l'an VIII ; n'ayant pas été agréé par le Sénat conservateur, il quitta la vie politique pour reprendre, avec le titre de juge au tribunal d'appel de la Seine, sa place dans la magistrature. Puis il revint à Melun, où il paraît avoir terminé sa carrière.