Constantin, Marie, Louis, Léon de Bouthillier-Chavigny

1774 - 1829

Informations générales
  • Né le 16 juin 1774 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 5 octobre 1829 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 31 juillet 1821
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Extrême-droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 novembre 1821 au 24 décembre 1823
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Extrême-droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Extrême-droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1827, fils de Charles Léon de Bouthillier-Chavigny qui avait été député aux Etats-Généraux, né à Paris (Généralité de Paris, France), le 16 juin 1774, mort à Paris (Seine), le 5 octobre 1829, il était nommé, le 16 juin 1789, capitaine dans le régiment du roi infanterie, à la demande de la reine, pour le récompenser d'avoir réprimé, au prix de son sang, une révolte dans un régiment.

Il donna sa démission en 1791, suivit son père dans l'émigration, et servit dans l'armée des princes.

Rentré en France après le 18 brumaire, il se rallia au gouvernement de Bonaparte, fut nommé auditeur au Conseil d'Etat (1810), maire d'Antouillet (Seine-et-Oise), sous-préfet d'Alba (Stura) le 14 janvier 1811, et sous-préfet de Minden (Ems-Supérieur) à la fin de la même année.

Louis XVIII l'appela, à son retour, à la préfecture du Var, et lui donna la croix de la Légion d'honneur ; ayant voulu s'opposer par la force au retour de île d'Elbe, il fut enfermé au fort Lamalgue, à Toulon, avec sa famille, pendant les Cent-jours. Délivré au retour de Gand, il fut nommé (juillet 1815) préfet de la Meurthe, et le 12 août suivant, préfet du Bas-Rhin; l'ordonnance du 5 septembre 1819 amena sa destitution.

Le 13 novembre 1820, le collège de département de Seine-et-Oise l'élut député par 148 voix sur 285 votants et 312 inscrits, et lui renouvela deux fois son mandat : le 10 octobre 1821, par 141 voix sur 281 votants et 309 inscrits, et le 6 mars 1824, par 152 Voix sur 288 votants et 313 inscrits. Il siégea à l'extrême droite, et mit au service de la cause ultra-royaliste ses talents et sa réelle compétence d'administrateur.