Claude, Antoine de Bésiade d'Avaray

1740 - 1829

Informations générales
  • Né le 16 juillet 1740 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 25 avril 1829 à Avaray (Loir-et-Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 1er avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Orléans (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Fonds d'archives

Le fonds d’Avaray, conservé aux Archives nationales, couvre les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et représente 50 centimètres linéaires. Les documents ne sont pas communicables car ils n’ont pas été classés. Ils sont cotés en 589 AP et ont fait l’objet d’un achat en 2000.
Le fonds regroupe essentiellement des documents relatifs à l’armée de l’Ancien régime et aux États généraux.
De plus amples renseignements sur ce fonds sont disponibles sur le site Internet desArchives nationales.

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à la Constituante de 1789, et pair de France, né à Paris (Généralité de Paris), le 16 juillet 1740, mort à Avaray (Loir-et-Cher), le 25 avril 1829, il était, avant la Révolution, chevalier des Ordres du roi, pair de France, lieutenant-général et maître de la garde-robe de Monsieur, Comte de Provence.

Le 1er avril 1789, il fut élu député de la noblesse aux Etats généraux par le bailliage d'Orléans. Dans la séance du 4 août 1789, il proposa de publier une déclaration des devoirs du citoyen, l'Assemblée ayant décrété que la Constitution serait précédée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Sa proposition était ainsi conçue :

1° Tout Français doit respect à Dieu, à la religion et à ses ministres: il ne doit jamais troubler le culte public ;
2° Il doit respect au roi dont la personne est sacrée et inviolable ;
3° La première des vertus d'un Français est la soumission aux lois : toute résistance à ce qu'elles lui prescrivent est un crime ;
4° Il doit contribuer, dans la proportion de ses propriétés, de quelque nature qu'elles soient, aux frais nécessaires à la défense de l'Etat et à la tranquillité qu'un bon gouvernement lui assure ;
5° Il doit respecter le droit d'autrui.
Ce projet fut renvoyé à l'examen des bureaux.

M. d'Avaray fit toujours partie de la minorité de l'Assemblée Constituante.

Emprisonné pendant la Terreur, il recouvra sa liberté au 9 Thermidor, émigra, et ne rentra en France qu'en 1814. Une ordonnance du 13 août de cette même année l'éleva au grade de lieutenant-général, puis il fut nommé pair de France le 17 août 1815, membre du Conseil d'administration de l'hôtel des Invalides le 10 janvier 1816, créé duc le 16 août 1817, et nommé premier chambellan le 25 novembre 1820.

Dans le procès du maréchal Ney, le duc d'Avaray vota pour la mort.