Geoffroy, Charles, François, Marie, d'Andigné

1858 - 1932

Informations générales
  • Né le 11 février 1858 à Saint-gemmes-d'andigné (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 10 mars 1932 à Angers (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 10 mars 1932
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Députés indépendants

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Sainte-Gemmes-d'Andigné Maine-et-Loire), le 21 février 1858, mort le 10 mars 1932 à Angers (Maine-et-Loire).

Député du Maine-et-Loire de 1924 à 1932.

Issu d'une très ancienne famille angevine, Geoffroy d'Andigné est le fils de Charles, François, Marie, Fortuné, Comte d'Andigné et d'Aglaé, Marie de la Ville de Férolles des Dorides. Il est âgé de 56 ans lorsque le premier conflit mondial éclate en 1914. Il s'engage néanmoins et fait toute la guerre. Il en revient avec les galons de sous-officier, la Médaille militaire et la Croix de guerre.

En 1918, il retrouve au conseil général de Maine-et-Loire, le siège qu'il y occupait depuis 1908. L'année suivante, en 1919, il est élu maire de son village de Sainte-Gemmes-d'Andigné.

Aux élections générales législatives du 11 mai 1924, il est élu député du Maine-et-Loire sur la liste d'Union nationale où il occupait le troisième rang.

Il est réélu aux élections générales du 28 avril 1928 dans la circonscription de Segré, au premier tour de scrutin, avec une très large avance : 8 923 voix contre 3 670 à son concurrent le mieux placé. N'appartenant à aucun groupe, il est membre de la Commission de l'agriculture et c'est aux problèmes agricoles qu'il consacre l'essentiel de son activité (1924-1928). Ses interventions publiques, au demeurant assez peu nombreuses, révèlent toutefois l'intérêt qu'il portait à d'autres questions, notamment aux lois sociales, aux œuvres de mutualité et d'assistance aux familles nombreuses (1931). Il s'était fait inscrire en 1928 au groupe des députés indépendants.

Décédé en cours de mandat, son éloge funèbre fut prononcé à la Chambre des députés par le Président Fernand Bouisson, à l'ouverture de la 3e séance du 10 mars 1932.

Il avait épousé en 1885, Mlle Hélène Chandon de Briailles.