Louis, Marie Guillaume

1750 - 1794

Informations générales
  • Né le 22 janvier 1750 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 13 septembre 1794 à Paris (Département de Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 3 mai 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Paris-Hors-les-Murs (Type : Ville)
Groupe
Tiers-Etat

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Paris (Généralité de Paris) le 22 janvier 1750, mort à Paris (Département de Paris) le 13 septembre 1794, avocat, il fut élu député du tiers aux Etats généraux, le 3 mai 1789, par la prévôté et vicomté de Paris.

Il prit fréquemment la parole et se signala d'abord par ses idées relativement avancées. Il demanda que les ordres du roi fussent contresignés par un ministre, que les curés fussent réduits à la portion congrue, que le bailliage de Péronne retirât ses pouvoirs à l'abbé Maury.

Nommé secrétaire de l'Assemblée en mars 1790, il vota la suppression des juridictions prévôtales, proposa un amendement à la motion tendant à ce que les membres témoins dans l'affaire du 6 octobre précédent ne pussent prendre part aux décisions de l'Assemblée, réclama la conservation des offices ministériels, et défendit les procureurs. L'année suivante (1791), il parla sur la qualité de Français, sur l'Interdiction des droits politiques aux faillis, sur les conditions d'éligibilité à l'électorat, signala de graves omissions dans la Constitution et proposa en conséquence la rédaction d'un article additionnel sur la sanction. Il prit part à la discussion relative à la déchéance du roi et aux droits des membres de la famille royale.

Après la clôture de l'Assemblée constituante, il fut nommé avoué près le tribunal de Cassation. Dès cette époque, ses idées s'étaient modifiées et il rédigea une protestation contre la journée du 20 juin 1792. Choudieu dénonça à la Législative les tendances réactionnaires de Guillaume et de ceux qui avaient signé sa protestation ; les tribunes accueillirent leurs noms par des cris de mort. Menacé et devenu suspect, Guillaume vécut fort retiré jusqu'à sa mort, survenue deux ans après.