Joseph, Henri Girot de Langlade

1782 - 1856

Informations générales
  • Né le 16 novembre 1782 à Issoire ( - Généralité de Riom - France)
  • Décédé le 14 avril 1856 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 14 août 1845
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1845 et pair de France, né à Issoire (Généralité de Riom, France) le 16 novembre 1782, mort à Paris (Seine) le 14 avril 1856, fils de maître Joseph Girot, docteur en médecine, et de Marie-Louise-Alexandrine Libois, il fut reçu licencié en droit le 18 fructidor an XIII, puis entra dans la magistrature impériale, le 27 juillet 1808, comme juge-auditeur près la cour impériale de Riom.

Auditeur au conseil d'Etat le 2 août 1810, sous-préfet de Clermont-Ferrand le 4 janvier 1811, administrateur en Catalogne le 7 janvier 1812, sous-préfet de Mortagne le 7 avril 1813, il eut le mérite d'éviter un conflit imminent entre les troupes françaises qui venaient d'évacuer Paris et les prisonniers de Leipsig, et fut nommé, le 20 juillet 1814, sous-préfet de Clermont-Ferrand pour la seconde fois, poste où il resta jusqu'en 1816, et où il fut particulièrement regretté, ainsi qu'en témoigne un vote élogieux de la municipalité.

Chevalier de la Légion d'honneur du 7 novembre 1814, il fut appelé à la sous-préfecture de Saint-Gaudens le 29 mars 1817, à celle d'Issoire le 5 février 1818, et fut nommé inspecteur général adjoint des forêts de la couronne le 5 septembre 1820, puis, le 12 juillet 1826, administrateur des octrois de Paris.

Le 21 juin 1834, le 5e collège électoral du Puy-de-Dôme l'élut député par 123 voix sur 236 votants et 302 inscrits, contre 108 voix au général Simmer. Il siégea dans la majorité et parla, le 6 mai 1835, dans la discussion relative à l'appel de 80.000 hommes, contre le mode de répartition du contingent proposé par le ministère.

Réélu, le 4 novembre 1837, par 189 voix sur 220 votants et 330 inscrits, contre 19 au général Simmer, il ne prit part, durant cette législature, qu'à quelques discussions d'affaires. Réélu de nouveau le 2 mars 1839, par 186 voix sur 263 votants et 332 inscrits, il réclama (28 mars 1840) un nouvel abaissement des droits d'entrée sur les houilles anglaises, appuya le projet de loi qui allouait 23 millions à l'aménagement des voies fluviales, et (25 mai) demanda que les routes fussent affranchies de tout droit de péage. Son mandat législatif lui fut renouvelé, le 9 juillet 1842, par 198 voix sur 215 votants et 334 inscrits.

Le roi l'appela, le 14 août 1845, à la Chambre des pairs. Il s'éleva énergiquement contre le droit de visite, fit partie du conseil supérieur des établissements de bienfaisance, et, pendant huit années, fut membre de la commission de surveillance de la maison royale de Charenton. La révolution de 1848 mit fin à son rôle politique.

Date de mise à jour: mars 2017