Claude, Joseph Mallarmé

1758 - 1835

Informations générales
  • Né le 3 avril 1758 à Nancy ( - Duché de Lorraine - Généralité de Nancy)
  • Décédé le 22 juillet 1835 à Saint-Max (Meurthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 5 octobre 1795 au 26 décembre 1799
Département
Meurthe
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, membre du Tribunat, né à Nancy (Duché de Lorraine, généralité de Nancy) le 3 avril 1758, « du Sr. Claude François Mallarmé, avocat à la cour, et de Delle Catherine Houillon, son épouse », mort à Saint-Max (Meurthe) le 22 juillet 1835, il fut avocat au parlement de Nancy, de 1778 à 1784, puis (1784) substitut du procureur du roi au même parlement.

Partisan des idées nouvelles, il fut nommé procureur-syndic du district de Nancy en juillet 1790, puis, le 5 décembre 1793, président de l'administration du district de la même ville: il conserva ces fonctions jusqu'au 25 pluviôse an II.

Maire de Nancy, de brumaire an III au 1er floréal de la même année, il fut élu, le 13 vendémiaire an IV, député de la Meurthe au Conseil des Cinq-cents, à la pluralité des voix sur 275 votants. Il s'y occupa surtout de questions juridiques, établit, avec une grande compétence, le mode de procéder dans les tribunaux civils en cas de partage d'opinion, parla sur la révision des jugements en cassation, et fit un rapport sur l'établissement d'une échelle particulière de dépréciation du papier-monnaie.

Réélu, le 23 germinal an VII, par le même département au même Conseil, il fut, après le coup d'Etat de brumaire, qu'il approuva, délégué des consuls dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, le 29 brumaire an VIII. C'est de Strasbourg qu'il envoya, par la lettre suivante, son adhésion à la nouvelle Constitution :

« Strasbourg, le 2 nivôse au VIII de la République française, une et indivisible.

Claude-joseph Mallarmé, Représentant du peuple, Délégué des consuls de la République dans les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin,

Aux Représentants du peuple composant la commission des inspecteurs du Palais des Cinq-cents,

J'ai l'honneur de vous adresser, citoyens collègues, un procès-verbal de l'administration municipale de Strasbourg qui constate que le 30 dit mois dernier, je me suis transporté au lieu de ses séances, et y ai déclaré que j'acceptais la Constitution décrétée le 22 du même mois de frimaire.

Je vous prie d'annexer ce procès-verbal au registre que vous avez ouvert pour recevoir les déclarations des représentants du peuple.
Salut et fraternité,

MALLARMÉ.»

Nommé membre du Tribunat à sa création, le 4 nivôse an VIII, il fut rapporteur de la section de législation, développa, en 1806, devant le Corps législatif, les motifs d'adoption du code de procédure civile, et. en 1807, défendit le projet de loi sur la contrainte par corps en matière de commerce à l'égard clos étrangers.

Le 25 prairial an XII, il avait été fait membre de la Légion d'honneur. Appelé, après la dissolution du Tribunat, à la préfecture de la Vienne le 3 novembre 1807, il ne quitta ce poste que le 6 avril 1815, pour occuper la préfecture de l'Indre. Créé chevalier de l'Empire le 22 novembre 1808, baron le 31 janvier 1810, il resta fidèle à l'empereur. La seconde Restauration le laissa sans emploi et l'admit à la retraite, comme préfet, le 19 janvier 1820.

Date de mise à jour: mai 2019