Louis, Benoît Genevois-Duraisin

1751 - 1824

Informations générales
  • Né le 13 mai 1751 à La Mure ( - Généralité de Grenoble France)
  • Décédé le 15 septembre 1824 à Genève (Suisse)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Isère
Groupe
Girondins
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 20 mai 1798
Département
Isère

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-Cents, né à la Mure (Généralité de Grenoble) le 13 mai 1751, fils de Pierre Genevois et Marie Eustache, mort à Genève (Suisse) en 1824, il était, au moment de la Révolution, avocat au parlement de Grenoble.

Il siégea dans les assemblées préliminaires du Dauphiné, devint, en 1792, président du tribunal criminel de l'Isère, et, le 5 septembre de la même année, fut élu membre de la Convention par le département de l'Isère, le 2e sur 9, avec 356 voix sur 541 votants.

Il siégea parmi les Girondins, et, dans le procès de Louis XVI, répondit au 3e appel nominal : « J'ai déclaré que Louis est convaincu de conspiration contre l'Etat; en conséquence, je vote pour la mort. Je déclare en outre qu'il me paraît absolument nécessaire, pour la sureté publique, que ce jugement soit exécuté sans aucun retard. »

Il contribua à la chute de Robespierre et fut envoyé, après le 9 thermidor, dans la Meurthe, où il persécuta les Jacobins. Membre du comité de sûreté générale, il fut rapporteur de la commission chargée de l'organisation d'un tribunal de police extraordinaire pour juger les individus accusés de faits révolutionnaires.

Le 22 vendémiaire an IV, il fut réélu par le même département député au Conseil des Cinq-Cents, avec 320 voix sur 360 votants. Il en sortit en l'an VI et fut nommé par le gouvernement consulaire, le 11 germinal an VIII, juge au tribunal de cassation.

Membre de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), il resta à la cour de Cassation jusqu'en 1814, fut obligé, comme régicide de quitter la France (12 janvier 1816), et se retira à Genève, où il mourut.

Date de mise à jour: novembre 2019