Jacques Foucher

1753 - 1819

Informations générales
  • Né le 6 décembre 1753 à Coullons ( - Généralité de Bourges - France)
  • Décédé le 23 novembre 1819 à Aubigny (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 1er septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Cher
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Cher
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, né à Coullons (Généralité de Bourges, France), le 6 décembre 1753, mort à Aubigny (Cher), le 23 novembre 1819, il vint s'établir dans cette dernière ville en 1774, et y acheta une charge de notaire.

Il fut nommé, le 14 juin 1790, administrateur du Cher, et bientôt (1er septembre 1791) député de ce département à l'Assemblée législative, le 3e sur 6, par 153 voix (274 votants). Son rôle y fut modeste, et il se borna à opiner, en toutes circonstances, avec la majorité réformatrice.

Le 5 septembre 1792, il fut réélu député du Cher à la Convention nationale, le 3e sur 6, par 229 voix (319 votants). Républicain, il siégea à la Montagne et, dans le procès de Louis XVI, vota la mort sans sursis ni appel. Sur sa proposition, et après avis des comités diplomatique et des domaines, la Convention décida que les revenus de la terre d'Aubigny, érigée en duché-pairie par Louis XIV, au profit de la famille de Lenox, dont l'aïeul était un fils naturel de Charles II, roi d'Angleterre, et de la duchesse de Portsmouth, seraient séquestrés et que les scellés seraient apposés sur les archives du château. Envoyé en mission dans l'Aube, il adhéra, par lettre, aux journées des 31 mai et 2 juin 1793, et remplit encore d'autres missions dans le Jura et dans le Doubs.

A l'expiration des pouvoirs de la Convention, Foucher devint commissaire du Directoire dans le Cher. Il quitta ces fonctions en 1796, s'abstint jusqu'en 1803 de toute charge publique, et se livra à l'étude du droit, jusqu'au jour où la loi de 1816 vint le frapper et le chasser de France. Il se réfugia à Lausanne et ne revint à Aubigny que peu de temps avant sa mort.