Jean Espert

1758 - 1832

Informations générales
  • Né le 21 octobre 1758 à Saint-Quentin-la-Tour ( - Généralité de Toulouse - France)
  • Décédé le 19 octobre 1832 à Roumengoux (Ariège - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Ariège
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, né à Saint-Quentin-la-Tour (Généralité de Toulouse, France), le 21 octobre 1758, mort à Roumengoux (Ariège), le 19 octobre 1832, il exerçait la profession d'avocat avant la Révolution.

Ardent partisan des idées nouvelles, il était procureur-syndic à Mirepoix, lorsqu'il fut élu, le 5 septembre 1792, membre de la Convention, par le département de l'Ariège, le 4e sur 6, avec 192 voix sur 308 votants.

Il prit place à la Montagne, et répondit au 3e appel nominal dans le jugement du roi : « Je vote pour la mort. »

Délégué près l'armée des Pyrénées-Orientales, il envoya à la Convention la liste des membres du comité militaire qui avaient refusé de signer la capitulation de Bellegarde.

Il remplaça, en l'an III, Serres et Auguis dans le Midi, mais il encourut, par sa modération, l'accusation de faiblesse, fut rappelé et dut se justifier.

La carrière parlementaire d'Espert finit avec la Convention. Il était à deux cents lieues de Paris quand fut votée la loi du 21 floréal an IV, portant que « tout citoyen qui, ayant été membre de la Convention, se trouverait ce jour, 21 floréal, dans le département de la Seine, et qui n'y avait pas de domicile établi avant l'époque de sa nomination, serait tenu de sortir dudit département dans l'espace de trois fois vingt-quatre heures ». Espert argua de son éloignement, au moment du vote de cette loi, pour prétendre qu'elle ne pouvait lui interdire le séjour de Paris ; il s'adressa dans ce sens au ministre de la police générale, puis au Directoire exécutif, qui ne voulurent pas admettre sa protestation ; de concert avec son ancien collègue Curée, il adressa au Conseil des Cinq-Cents une demande d'interprétation de la loi de floréal ; sa pétition fut examinée dans la séance du 2 frimaire an V, et une commission composée de Daunou, Dumolard et Dupire fut nommée pour résoudre le point de droit qu'elle soulevait ; le 14 ventôse an V, Dupire présenta un rapport concluant à l'abrogation de la loi de floréal, rapport dont le Conseil ordonna l'impression et l'ajournement après discussion.

Le 27 frimaire an VIII le Moniteur mentionne Espert comme ayant été un des trois candidats désignés ce jour-là par le Conseil des Cinq-Cents pour recueillir la succession du commissaire à la Trésorerie Lavalette.

Date de mise à jour: octobre 2019