Jean-Baptiste La Boissière

1729 - 1806

Informations générales
  • Né le 15 novembre 1729 à Bourg-de-Visa ( - Généralité de Bordeaux France)
  • Décédé le 29 avril 1806 à Fauroux (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 2 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Lot
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Lot
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né à Bourg de visa (Généralité de Bordeaux) le 15 novembre 1729, mort à Fauroux (Tarn) le 29 avril 1806, il était juge au tribunal de district de Moissac, lorsqu'il fut élu, le 2 septembre 1791, député du Lot à l'Assemblée législative, le 7e sur 10, par 243 voix (467 votants).

Il siégea dans la majorité, et fut réélu, le 5 septembre 1792, « par acclamation » député du même département à la Convention, le 2e sur 10. La Boissière se prononça, dans le procès du roi, contre l'appel au peuple. « Par cette raison décisive, dit-il, qu'on ne peut rien attendre que de fâcheux d'une opinion contraire, non. » Au 3e appel nominal, il opina ainsi : « Je suis juge, et je ne puis m'empêcher d'être juge; Louis est convaincu de conspiration contre la liberté; j'ouvre le code pénal; je prononce la mort, me réservant, comme Mailhe, d'examiner s'il ne serait pas utile de surseoir à l'exécution du jugement. »

Il prit encore la parole dans l'assemblée pour soutenir l'effet rétroactif de la loi sur les successions. Passé au Conseil des Anciens, le 24 vendémiaire an IV, avec 208 voix sur 248 votants, il y vota le rejet de la résolution relative aux élections de son département et de celle sur les domaines congéables, fut élu secrétaire, et quitta le Conseil pour devenir (26 prairial an VI) commissaire près l'administration centrale du Lot.

Le gouvernement consulaire le nomma, le 14 germinal an VIII, juge suppléant au tribunal de première instance de la Seine.

Date de mise à jour: novembre 2019