Jean, Pierre Ribéreau

1759 - 1830

Informations générales
  • Né le 12 septembre 1759 à Neuvicq-Montguyon ( - Généralité de La Rochelle - France)
  • Décédé le 2 septembre 1830 à Liège (Pays-Bas )

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Charente
Groupe
Girondins
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Charente
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Neuvicq (Généralité de La Rochelle, France) le 12 septembre 1759, de Jean Ribéreau, marchand et Madeleine Mossion, mort le 2 septembre 1830 à Liège (Pays-Bas), il était employé des domaines avant la Révolution.

Nommé, en 1791, procureur-syndic à Barbezieux, il fut élu, le 5 septembre 1792, député de la Charente à la Convention, le 5e sur 9, par 211 voix (536 votants); dans le procès du roi, il répondit au 3e appel nominal : « Louis est un conspirateur ; je ne connais d'autre peine contre les conspirateurs que la peine de mort, je prononce la mort. »

Lié avec les Girondins, il prit parti pour eux au 31 mai, protesta contre cette journée et fut décrété d'accusation. Détenu jusqu'après le 9 thermidor, Ribereau rentra à la Convention le 18 frimaire an III.

Le 21 vendémiaire an IV, il fut appelé par le même département à siéger au Conseil des Cinq-Cents, avec 157 voix (291 votants). Il se fit peu remarquer dans cette assemblée et en sortit le 1er prairial an VI.

Il remplit ensuite (29 messidor an VI) les fonctions de commissaire-liquidateur de la comptabilité intermédiaire.

De là il passa chef à la liquidation de la dette publique, et, à la suppression de ces fonctions, fut employé à l'administration de la loterie. Sans emploi au moment des Cent-Jours, il signa l'Acte additionnel.

Atteint de ce chef par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il prit à Paris un passeport pour la Prusse le 15 mars suivant, mais il ne partit pas. Découvert, le 8 février 1817, dans la rue des Fossés-Saint-Bernard, n° 317, où il se cachait, il allégua, pour excuse, qu'il ne s'était pas cru atteint par la loi de 1816 parce qu'il n'avait signé l'Acte additionnel que contraint et forcé, et dans le seul but d'obtenir la liquidation de la pension qui lui était due comme ancien employé à la liquidation générale. Il fut reconduit par les gendarmes à la frontière belge.

Date de mise à jour: janvier 2020