Jean, Louis Roubaud

1744 - 1830

Informations générales
  • Né le 24 octobre 1744 à Aups ( - Généralité de Provence France)
  • Décédé le 30 septembre 1830 à Bruxelles (Pays-Bas)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 11 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Var
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Var
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, et membre de la Convention, né le 24 octobre 1744 à Aups (Généralité de Provence - France), décédé le 30 septembre 1830 à Bruxelles (Pays-Bas), il était médecin à Tourves (Var) avant la Révolution

Administrateur du département en 1790, il fut élu (11 septembre 1791) député du Var à l'Assemblée législative, le 5e sur 8, par 242 voix (466 votants) ; il opina avec les réformateurs, fut réélu, le 6 septembre 1792, par le même département, membre de la Convention, le 6e sur 8, avec 451 voix (464 votants).

Il se prononça pour la mort dans le procès du roi :

« Je crois que la Convention nationale est le centre, le chaos des pouvoirs ; qu'elle peut faire sortir de son sein le pouvoir judiciaire, législatif, exécutif, révolutionnaire, etc. Vous voulez, méconnaissant vous-mêmes votre autorité, vous borner à bannir le ci-devant roi ; mais ne vous a-t-il pas déjà prouvé qu'il ne désirerait pas mieux que de s'évader et d'aller joindre les collaborateurs de contre-révolution ? À peine l'auriez-vous envoyé à vos ennemis, qu'ils le feraient généralissime de leurs armées. Je vote pour la mort. »

Après la session, il retourna dans son département, et resta étranger à la politique.

Atteint par la loi de 1816 contre les régicides, il fut obligé de quitter la France, se rendit en Belgique et fit représenter sur le théâtre de Bruxelles, en 1819, une tragédie en cinq actes et en vers, Prénislas, qui obtint un certain succès.