Alphonse Périer

1782 - 1866

Informations générales
  • Né le 28 octobre 1782 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble France)
  • Décédé le 11 janvier 1866 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1846, né à Grenoble (Généralité de Grenoble) le 28 octobre 1782, mort à Grenoble (Isère) le 11 janvier 1866, frère de Casimir Périer, il fit ses études au collège militaire de Tournon, puis entra dans la maison de commerce de M. Augustin Périer, dont il devint l'associé en 1804.

Juge au tribunal de commerce de Grenoble, maire d'Eybens de 1811 à 1831, capitaine de la garde nationale de Grenoble en 1813, chevalier de la Légion d'honneur (octobre 1814), il refusa, de l'empereur, aux Cent-Jours, le grade de colonel de la garde nationale, et accepta de Louis XVIII, quelque temps après, les fonctions plus modestes de commandant.

Administrateur des hospices de Grenoble en 1830, membre du conseil académique, administrateur de la succursale de la Banque de France, vice-président de la caisse d'épargne, il fut successivement élu député du 1er collège de l'Isère (Grenoble), le 21 juin 1834, par 226 voix (405 votants, 479 inscrits), contre 120 à M. Saint-Romain; le 4 novembre 1837, par 239 voix (412 votants, 523 inscrits); le 2 mars 1839, par 250 voix (443 votants); et le 9 juillet 1842, par 254 voix (352 votants, 465 inscrits), contre 88 à M. Dupont de l'Eure.

M. Périer figura constamment parmi les ministériels, et vota pour la dotation du duc de Nemours, pour le recensement, contre l'adjonction des capacités, pour les incompatibilités et pour l'indemnité Pritchard. Il fut membre de la commission du budget en 1843, et deux fois président de son bureau. Ayant échoué, le 1er août 1846, avec 215 voix contre 221 à M. Roger, il ne se représenta plus.