Philibert, Augustin, Bernard Beylié

1730 - 1797

Informations générales
  • Né le 19 octobre 1730 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 6 mai 1797 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 19 novembre 1790 au 30 septembre 1791
Baillage
Pondichéry - Indes Orientales (Type : Colonie)
Groupe
Non précisé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée constituante de 1789, né à Grenoble (Généralité de Grenoble, France) le 19 octobre 1730, mort à Paris, le 6 mai 1797, il servit dans les armées du roi, entra en 1750 comme enseigne dans le corps royal d'artillerie des colonies, gagna tous ses grades dans nos possessions d'outre-mer, et parvint à celui de maréchal de camp.

Elu député du tiers, le 13 mars 1739, aux Etats-Généraux, par les Indes orientales, il fut admis à l'Assemblée le 19 septembre 1790, ainsi qu'en témoigne cet extrait du Moniteur : « Les députés des Indes orientales à l'Assemblée nationale qui ont prêté le serment civique à la séance du 19 septembre sont MM. Beylié et Louis Monneron. »

Le 6 juin 1791, ces deux députés signèrent ensemble une lettre à M. Desmeuniers, membre du comité de constitution, lettre dans laquelle ils faisaient connaître leur opinion relativement à la représentation des colonies dans la législature prochaine; l'Assemblée constituante n'avait encore rien décidé à cet égard.
« Notre voeu, disaient-ils, est de rentrer dans la classe ordinaire de la société, et de propager comme nos collègues cet esprit public, et cette soumission aux lois qui doivent consolider les bases de notre sublime Constitution, qui a rendu à l'homme sa dignité et qui doit faire le bonheur de l'esprit français. Mais si le principe de la non rééligibilité s'applique à toutes nos colonies, nos établissements de l'Inde vont être pendant quinze mois sans représentants, malgré notre exactitude à les instruire, par sextuplicata, le 17 du mois dernier, du décret rendu la veille, qui porte que les membres composant la législature actuelle ne peuvent pas être réélus pour la législature suivante. Il en résultera que tous les mémoires que nous avons publiés, que toutes les démarches que nous avons faites auprès de l'Assemblée nationale pour l'engager à prendre en considération la situation critique de ces établissements, resteront sans effet. Nous croirions donc, monsieur, que le principe d'un renouvellement total des membres de la législature serait conservé dans son intégrité si l'Assemblée admettait nos suppléants à nous remplacer provisoirement... etc. »

Date de mise à jour: juin 2018