Louis , Guillain Bouteville-Dumetz

1746 - 1821

Informations générales
  • Né le 28 avril 1746 à Albert ( - Généralité d'Amiens - France)
  • Décédé le 7 avril 1821 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 3 avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Péronne - Roye - Amiens (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 11 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Somme
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député aux Etats généraux de 1789, au Conseil des Anciens, membre du Tribunat et représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Albert (Généralité d'Amiens, France), le 28 avril 1746, mort à Paris, le 7 avril 1821, il était avocat en renom à Péronne, quand il fut élu, le 3 avril 1789, député du tiers aux Etats généraux pour le bailliage de Péronne.

Il fut secrétaire de l'Assemblée en 1790, et, quoique d'opinions modérées, vota, après la fuite de Varennes, la suspension du roi jusqu'à l'achèvement de la constitution.

Après la session, il fut élu juge à Péronne, puis président du tribunal civil.

Arrêté sous la Terreur, il dut la liberté aux relations qu'il avait conservées à Paris, et fut chargé par le Directoire de plusieurs missions militaires et administratives.

Le département de la Somme l'élut, le 24 germinal an VI, député au Conseil des Anciens, dont il devint secrétaire (19 fructidor an VI) ; il se montra favorable au coup d'Etat de Brumaire, et entra au Tribunat, à sa formation (4 nivôse an VIII) ; il prit une grande part aux importants travaux législatifs de cette assemblée.

À la dissolution du Tribunat (1807), il fut appelé aux fonctions de substitut du commissaire du tribunal de cassation, puis de juge au tribunal d'appel d'Amiens, enfin (2 avril 1811) de président de chambre à la Cour impériale d'Amiens.

L'arrondissement électoral de Péronne l'élut, le 11 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours.

Dans les diverses assemblées dont il fit partie, il se montra toujours ami de la liberté et plus savant jurisconsulte qu'habile orateur.