Louis Charrier de la Roche

1738 - 1827

Informations générales
  • Né le 17 mai 1738 à Lyon ( - Généralité de Lyon - France)
  • Décédé le 17 mars 1827 à Versailles (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 28 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Lyon (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député aux Etats généraux de 1789, né à Lyon (Généralité de Lyon, France) le 17 mai 1738, mort à Versailles (Seine-et-Oise) le 17 mars 1827, il fut reçu docteur en théologie le 15 mars 1764, et devint grand-vicaire de l'archevêque de Lyon. Ses tendances jansénistes lui firent perdre ses fonctions, quand M. de Marbeuf succéda sur le siège de Lyon à M. de Muntazet.

Charrier de La Roche était curé-prévôt du chapitre noble d'Ainay, et prieur du Bois-la-Salle en Baujolais, quand il fut élu, le 28 mars 1789, député du clergé aux Etats généraux par la sénéchaussée de Lyon. Il adhéra aux idées nouvelles, se joignit des premiers au tiers-état, publia une brochure sur le Culte public de la religion nationale catholique en France, où il préconisait des réformes, et prêta serment à la constitution civile du clergé.

Nommé le 22 mars 1791, évêque constitutionnel de la Seine-Inférieure, il publia quelques mandements sur la conciliation nécessaire des partis, donna sa démission (26 octobre), et revint à Lyon, où il fit paraître l'Examen du décret du 27 août 1791, sur le mariage civil, le célibat des prêtres et le divorce.

Arrêté comme suspect sous la Terreur, il put échapper à l'échafaud, se réconcilia avec le Saint-Siège après avoir recouvré sa liberté, fut appelé en 1802 à l'évêché de Versailles, et nommé premier aumônier de l'empereur en 1804.

Napoléon le créa, le 22 novembre 1808, baron de l'Empire.

On a de lui :
- Réfutation de l'instruction de M. de Asseline, évêque de Boulogne contre la constitution civile du clergé (1791) ;
- Questions sur les affaires présentes de l'Eglise de France (1791) ;
- Examen des principes sur les droits de la religion (1791) ;
- Lettre circulaire aux curés de son diocèse contre les brefs du pape (1791) ;
- Quels sont les remèdes aux malheurs qui désolent la France (1791), etc.