Louis, François, Alexandre d'Harambure

1742 - 1828

Informations générales
  • Né le 12 février 1742 à Preuilly ( - Généralité de Tours - France)
  • Décédé le 27 décembre 1828 à Tours (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 28 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Touraine (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Preuilly (Généralité de Tours, France) le 12 février 1742, mort à Tours (Indre-et-Loire) le 27 décembre 1828, il entra comme cornette dans les dragons de Bauffremont en 1757, passa capitaine en 1760 au régiment de Noë, avec lequel il fit les dernières campagnes de la guerre de Sept ans, et devint ensuite colonel du Royal-Roussillon, chevalier de Saint-Louis (1771) et brigadier des armées du roi (1781).

Il était maréchal-de-camp au camp de Saint-Omer depuis 1788, quand éclata la Révolution dont il adopta les idées. Elu (28 mars 1789) député de la noblesse aux Etats-Généraux pour le bailliage de Touraine, il se réunit, un des premiers, aux représentants du tiers, approuva la division de la France en départements, repoussa la conscription (16 décembre 1789) qu'il ne jugeait praticable que si la sécurité de l'Etat se trouvait compromise, demanda que le droit de paix et de guerre ne fût accordé au roi que pour une année, et qu'une commission de quatre membres de l'Assemblée suivît les négociations diplomatiques afin d'en rendre un compte fidèle à la nation. Ces motions ne furent point accueillies, et le zèle réformateur de M. d'Harambure se refroidit d'autant. Bientôt après, il réclama l'énergique répression de la révolte du régiment de Lorraine, et protesta contre la suppression des titres de noblesse, ne jugeant pas que le mandat qui lui avait été confié autorisât une telle résolution.

Après la session, ne voulant pas émigrer, il reprit du service, avec le grade de maréchal-de-camp, fut promu lieutenant-général (20 mars 1792), et envoyé à l'armée de Luckner, dont il exerça le commandement intérimaire après le départ de ce général. Ayant accepté, pour ces fonctions, l'investiture du régent, Monsieur (1793), il fut décrété d'accusation et envoyé devant le tribunal révolutionnaire qui l'acquitta (22 avril 1793). Il vécut dans la retraite jusqu'à la Restauration.

Nommé, en 1815, commandeur de Saint-Louis et président du collège électoral de Loches, il favorisa de tout son pouvoir l'élection des ultra-royalistes.

Il a publié: Eléments de Cavalerie (1791); Opinion sur l'instruction à donner aux troupes à cheval de la France (1817 et 1821).