Victurnien, Jean-Baptiste, Marie de Rochechouart de Mortemart

1752 - 1812

Informations générales
  • Né le 8 février 1752 à Everly ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 4 juillet 1812 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 mars 1789 au 20 avril 1790
Baillage
Sens et Villeneuve-le-Roi (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Everly (Généralité de Paris) le 8 février 1752, mort à Paris (Seine) le 4 juillet 1812, de l'illustre maison de Rochechouart, dont une branche prit, à partir du XIVe siècle, le nom de la baronnie et marquisat de Mortemart (Haute-Vienne) érigé en duché-pairie en décembre 1650, il entra, en octobre 1768, à l'Ecole d'artillerie de Strasbourg, fut nommé colonel du régiment de Lorraine-infanterie le 20 mars 1774, brigadier le 1er janvier 1784, et maréchal de camp le 9 mars 1788.

Après avoir fait partie de la seconde assemblée des notables, et soutenu au parlement, en sa qualité de pair, les revendications des protestants, il fut élu, le 24 mars 1789, député de la noblesse aux Etats généraux par le bailliage de Sens. Il y soutint les plans de Necker, mais s'opposa aux réformes demandées par la majorité de l'assemblée; il protesta notamment contre la suppression des droits de péage et de minage, et donna sa démission le 20 avril 1790.

Il émigra en 1791, se rendit à l'armée des princes, avec laquelle il fit la campagne en 1792, puis en Angleterre, où George III le reçut avec distinction et lui confia le commandement d'un corps d'émigrés à la solde de l'Angleterre. Son régiment fut envoyé en 1795 à Guernesey, et en janvier 1796 en Portugal, où il resta jusqu'en 1802. Au moment de la paix d'Amiens, ce corps fut licencié.

M. de Mortemart rentra alors en France où il vécut paisiblement. Il venait d'être nommé par l'empereur conseiller général de la Seine, le 26 mars 1812, quand il fut brusquement emporté par une fièvre pernicieuse.

On a de lui :
- Traduction en vers du Paradis perdu de Milton ;
- Joseph en Egypte, poème ;
- des Contes et des Poésies légères qui ne sont pas sans mérite.