Ferdinand de Crécy

1744 - 1814

Informations générales
  • Né le 6 juillet 1744 à Besançon ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 30 novembre 1814 à Dôle (Jura - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 25 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Ponthieu - Abbeville - Amiens (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée constituante de 1789, député au Conseil des Anciens, né à Besançon (Généralité de Besançon), le 6 juillet 1744, mort à Dôle (Jura), le 30 novembre 1810, il suivit la carrière militaire.

Cornette au régiment de Monsieur-cavalerie en 1759, capitaine commandant d'escadron au régiment de Royal-Normandie en 1762, chevalier de Saint-Georges le 18 avril 1776, il fut promu lieutenant-colonel du 1er régiment de chevau-légers, le 8 avril 1779, et, l'année d'après (11 juin 1780), reçut la croix de chevalier de Saint-Louis.

La sénéchaussée de Ponthieu l'ayant, le 25 mars 1789, élu député de la noblesse aux Etats-Généraux, il se réunit à l'Assemblée nationale, en faisant la déclaration suivante :

« 26 juin 1789, Messieurs,

Le mandat de la noblesse de la sénéchaussée de Ponthieu, dont j'ay l'honneur d'être député me prescrit l'opinion par ordre; j'ay toujours soutenu ce vœu tant par mes actions que dans les conversations particulières que j'ay eu l'honneur d'avoir avec plusieurs membres de cette auguste assemblée; mais ce même mandat me prescrivait aussi d'adopter l'opinion par tête, si le vœu général des Etats-Généraux est de l'adopter. Croyant ce vœu suffisamment exprimé, j'ay l'honneur, messieurs, de remettre sur le bureau le procès verbal de mon élection, ensemble la prestation de mon serment; et je prie cette auguste assemblée d'agréer mes hommages respectueux.

LE COMTE DE CRÉCY »

Le comte de Crécy n'eut d'ailleurs à la Constituante qu'un rôle politique sans importance. Plus tard, il fit partie du Conseil des Anciens, où l'envoya siéger le département de la Somme, par 136 voix, le 26 vendémiaire an IV. A la révolution du 18 fructidor an V, il avait été compris tout d'abord sur la liste des déportés. Il en fut rayé presque aussitôt, sur la proposition de Tallien.