Nicolas, Louis d'Estagniol

1741 -

Informations générales
  • Né le 8 mars 1741 à Sedan ( - Généralité de Metz - France)
  • Décédé à une date inconnue à GLAIRE France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 30 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Sedan - Trois-Evêchés (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Sedan (Généralité de Metz, France), le 8 mars 1741 de Pierre Louis d'Estagniol, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, capitaine de cavalerie au régiment d'Anjou et de dame Germaine Catel, mort à Glaire (Ardennes) en 1823, il suivit la carrière des armes, servit au régiment d'Artois, et parvint au grade de capitaine.

Il était rentré dans la vie civile, quand éclata la Révolution. Il fut élu, le 30 mars 1789, député de la noblesse aux Etats-Généraux pour le bailliage de Sedan. Le comte d'Estagniol suivit, sans éclat, mais avec fidélité, le parti de la cour. Il accompagna le roi à Paris, le 6 octobre 1789, fit partie de la députation qui alla présenter au roi et à la reine les hommages de l'Assemblée, et aussi de celle qui s'enquit de la santé du monarque le 15 septembre 1791.

Il fit néanmoins, après la fuite de Varennes, acte d'obéissance à l'autorité de l'Assemblée, et prêta comme capitaine, et comme colonel de la garde nationale, le serment militaire selon la formule proposée par Emmery : « Je jure d'employer les armes remises entre mes mains à la défense de la patrie, et à maintenir contre tous ses ennemis du dedans et du dehors la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale de mourir plutôt que de souffrir l'invasion du territoire français par des troupes étrangères, de n'obéir qu'aux ordres qui seront donnés en conséquence des décrets de l'Assemblée nationale. »

Dans la séance du 24 août 1791, il demanda avec beaucoup d'insistance et de chaleur une récompense pécuniaire pour Louis Gillet, dit Ferdinand, soldat du régiment d'Artois, qui avait servi sous ses ordres, et, entre autres traits de vertu et d'héroïsme, avait, au risque de ses jours, sauvé la vie et l'honneur à une jeune fille; la motion fut renvoyée au comité des pensions. La carrière politique du comte d'Estagniol prit fin avec l'Assemblée constituante.

Date de mise à jour: août 2020