Edouard, Casimir, Aimé Andrieu

1862 - 1944

Informations générales
  • Né le 20 décembre 1862 à Albi (Tarn - France)
  • Décédé le 9 juin 1944 à Albi (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Tarn
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Tarn
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Tarn
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Tarn
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Tarn
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 11 janvier 1920 au 13 janvier 1936

Biographies

Né à Albi (Tarn) le 20 décembre 1862, mort à Albi le 9 juin 1944.

Député du Tarn de 1898 à 1919. Sénateur du Tarn de 1920 à 1936.

Edouard Andrieu était avocat au barreau de sa ville natale.

Attiré par la politique, il se fit élire conseiller municipal d'Albi en 1892 et maire en 1897.

Après un essai malheureux aux élections législatives de 1893, il fut élu Député aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, en remplacement de M. de Berné-Lagarde, Député sortant, qui ne se représentait pas.

Inscrit au groupe Radical-Socialiste et membre de la Commission de législation criminelle, et de la Commission des économies administratives, il eut maintes occasions de manifester ses talents d'orateur et d'homme politique. C'est ainsi qu'il plaida : pour la mise en état de navigabilité de sa rivière, le Tarn (1899, 1902); pour les traitements des employés des trésoreries générales (1899); pour l'amnistie de certains militaires retenus sous les drapeaux (1900); pour la modification de la loi sur les accidents du travail (1901); pour la répression des fraudes dans la vente des denrées alimentaires (1901).

Réélu aux élections générales du 27 avril 1902, au premier tour de scrutin, il fut membre de la Commission d'enquête sur les mines, de la Commission relative aux inhumations, et de la Commission de réforme judiciaire; il s'intéressa principalement à l'assistance aux vieillards, infirmes et incurables (1903); à la réforme des justices de paix (1904) ; aux successions en déshérence (1903); au transport des houilles par voie ferrée (1904); à la liberté et au secret du vote (1904); à la navigabilité du Tarn (1905); aux caisses de retraites ouvrières (1906).

Il fut réélu, toujours au 1er tour de scrutin, aux élections générales du 6 mai 1906, et siégea aux Commissions de la réforme judiciaire et des mines; il revint avec la même ténacité sur la mise en état de navigabilité du Tarn (1906); il interpella le Gouvernement sur la situation aux mines d'Albi (1908); et s'intéressa en outre aux conseils de guerre et au tarif général des douanes (1909). Réélu avec le même succès au premier tour de scrutin aux élections générales du 24 avril 1910, il fut membre de la Commission de la réforme judiciaire et de la Commission des mines; il prit part à différents débats, notamment sur : la reconstruction et l'agrandissement des établissements d'enseignement primaire supérieur (1911); les indemnités des jurés d'expropriation (1911); la responsabilité des communes (1914); l'administration du service des retraites ouvrières dans les départements et les communes (1914); l'organisation de l'enseignement professionnel agricole (1914).

Il fut réélu au premier tour de scrutin aux élections générales du 26 avril 1914 et siégea aux Commissions de la réforme judiciaire et de la législation fiscale, des marchés, du ravitaillement et des réquisitions. Ses interventions, pendant cette législature lui furent surtout inspirées par l'état de guerre contre l'Allemagne. C'est ainsi qu'il se préoccupa : du fonctionnement des conseils municipaux pendant cette période troublée (1915); des achats de blé pour la population civile (1915); de la taxation des denrées et des produits nécessaires au chauffage et à l'éclairage (1915); de l'établissement d'une contribution sur les bénéfices de guerre (1916); des prix des loyers (1918); du relèvement de certains traitements (1918); des dommages de guerre (1918); et des subventions à accorder aux communes (1918).

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1919 qui eurent lieu au scrutin de liste mais fut candidat au renouvellement sénatorial du 11 janvier 1920 et fut élu.

Ce mandat lui fut renouvelé le 9 janvier 1927.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il fut membre de plusieurs Commissions, mais ne participa qu'à un seul débat en 1929. Il s'agissait d'un projet de loi sur les loyers.

Il ne fit pas acte de candidature au renouvellement du 14 janvier 1936 et se retira à Albi où il mourut le 9 juin 1944.




Né le 20 décembre 1862 à Albi (Tarn)

Décédé le 9 juin 1944 à Albi (Tarn)

Député du Tarn de 1898 à 1919

Sénateur du Tarn de 1920 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 377).

Retiré de la vie politique depuis 1936, Edouard Andrieu meurt quelques années plus tard à Albi, à l'âge de 81 ans.