Nicolas, François, Camille, Dominique d'Orglandes

1767 - 1857

Informations générales
  • Né le 10 février 1767 à Argentan ( - Généralité d'Alençon France)
  • Décédé le 14 avril 1857 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Orne
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 26 mars 1817
Département
Orne
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1817 au 1er mai 1822
Département
Orne
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 9 mai 1822 au 23 décembre 1823
Département
Orne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1823 et pair de France, né à Argentan (Généralité d'Alençon) le 10 février 1767, mort à Paris (Seine) le 14 avril 1857, « fils de Nicolas-Charles-Camille d'Orglandes, chevalier, titré comte de Briouze, seigneur et patron haut-justicier du Mesnil, Cramesnil, Echalon, seigneur et patron du Mesnil-Jean, Sainte-Marie-le-Robert, etc., et de dame Marguerite-Etienne-Françoise-Louise Dufour de Cuy », il fit ses études au collège du Plessis.

A 24 ans, il épousa Mlle d'Andlau, et, le jour du départ du roi pour Varennes, il fut arrêté ainsi qu'une partie de sa famille. Mis en liberté peu de temps après, il forma, avec quelques amis, le projet de délivrer Louis XVI dans le trajet du Temple à la place de la Concorde. Mais au dernier moment cette tentative échoua.

Retiré, en 1794, en Normandie, M. d'Orglandes fut nommé, après le 18 brumaire, conseiller général de l'Orne, fonctions qu'il conserva du 29 pluviôse an IX au mois de juillet 1830; il présida ce conseil de 1815 à 1827 et fut admis dans la Légion d'honneur le 1er mai 1821.

En 1814, il était inspecteur-général des gardes nationales de son département. Il se rallia avec empressement à la Restauration et fut successivement élu député du grand collège de l'Orne, le 22 août 1815, par 108 voix (189 votants, 255 inscrits); le 4 octobre 1816, par 129 voix (171 votants, 252 inscrits); le 20 septembre 1817, par 424 voix (834 votants, 1,387 inscrits) ; le 9 mai 1822 (dans le 2e arrondissement électoral de l'Orne), par 176 voix (339 votants, 464 inscrits), contre 158 voix au général Grouchy.

Il ne parut que très rarement à la tribune, et seulement pour défendre l'évêque et le clergé du diocèse de Séez, avec qui il avait eu des démêlés sous l'Empire.

Ami de M. de Bonald, admirateur de M. de Villèle, il fut nommé pair de France le 23 décembre 1823. Plusieurs fois président du collège électoral de l'Orne, gentilhomme de la chambre de Charles X, il prêta serment à la monarchie de juillet, mais donna sa démission de pair le 5 janvier 1832, et alla, en 1833, rendre visite aux Bourbons en exil.

Il maria sa fille au neveu de M. de Chateaubriand qui composa à l'occasion de cette union une épithalame dont voici les premiers vers :

Cher orphelin, l'image de ta mère,
Puisse le ciel t'accorder ici-bas
Les jours heureux retranchés à ton père
Et les enfants que ton oncle n'a pas...

Date de mise à jour: mars 2015