Jean-François Ehrmann

1757 - 1839

Informations générales
  • Né le 12 janvier 1757 à Strasbourg ( - Généralité de Strasbourg France)
  • Décédé le 24 septembre 1839 à Strasbourg (Bas-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 8 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Bas-Rhin
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 20 mai 1798
Département
Bas-Rhin
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député aux Cinq-Cents, né à Strasbourg (Généralité de Strasbourg) le 12 janvier 1757, mort à Strasbourg (Bas-Rhin) le 24 septembre 1839, il était avocat en 1789.

Il occupait depuis la Révolution l'emploi de juge au tribunal de Strasbourg, lorsqu'il fut élu (8 septembre 1792), par 368 voix (500 votants) député suppléant du Bas-Rhin à la Convention. Par suite du refus de deux des neuf députés élus, il fut appelé à siéger tout de suite.

Il ne prit point part au jugement de Louis XVI, étant retenu par la maladie. Ehrmann fut envoyé en mission par ses collègues aux armées du Rhin-et-Moselle: il y était à l'époque de l'évacuation de Saarbruck, et ce fut lui qui annonça cette nouvelle à l'Assemblée. Il se mêla assez activement aux délibérations, vota, en 1793, pour l'établissement d'un « petit tribunal sans-culotte qui jugerait gratuitement les procès au-dessous de 50 livres »; parla, en l'an II, sur l'Ecole normale, sur le Code civil, discuta les amendements présentés par Cambon au sujet de l'exportation du numéraire, et intervint encore dans les débats relatifs aux attributions du Comité de salut public, à la Déclaration des droits, à l'organisation du pouvoir judiciaire.

Député du Bas-Rhin au Conseil des Cinq-Cents (23 vendémiaire an IV), avec 112 voix sur 134 votants, il sollicita, en 1797, une loi sur les sépultures, se prononça contre l'impôt du tabac, et, très préoccupé des questions d'enseignement, prit plusieurs fois la parole sur ces matières, ainsi que sur diverses affaires d'administration et de finances. Ehrmann termina sa cardère législative au mois de mai 1798.

Nommé juge au tribunal d'appel de Colmar après le coup d'Etat de brumaire, il prit le titre de conseiller à la cour impériale (même siège) lors de la réorganisation des cours et tribunaux (10 juin 1811), et remplit ces fonctions jusqu'eu 1816, époque où le gouvernement de la Restauration le destitua.

Date de mise à jour: octobre 2019