Joseph, François de Malide

1730 - 1812

Informations générales
  • Né le 12 juillet 1730 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 2 janvier 1812 à Londres (Royaume-uni)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 20 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Montpellier (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Paris (Généralité de Paris) le 12 juillet 1730, mort à Londres (Royaume-Uni), en émigration, le 2 janvier 1812, dut à sou père, capitaine aux gardes mort durant son service à Versailles, la protection de Louis XV.

Destiné à l'état ecclésiastique, il reçut du roi l'abbaye de Belval, et fut envoyé en Italie en 1753, pour y perfectionner son instruction canonique. Peu après, M. de Rochechouart, évêque de Laon, le prit pour vicaire-général; c'est en cette qualité et comme promoteur que M. de Malide assista à l'Assemblée du clergé en 1765. Nommé, l'année suivante, évêque d'Avranches, et peu après, appelé au siège épiscopal de Montpellier, il fut élu député du clergé aux Etats-Généraux par la sénéchaussée de Montpellier, le 20 mars 1789, et se rangea d'abord parmi les partisans des idées nouvelles.

Après la démarche de Mounier (Voy. ce nom) (7 mai 1789), il fut délégué avec l'évêque de Nîmes près de la chambra du tiers « pour leur témoigner le zèle et l'attachement dont les membres du clergé étaient pénétrés pour eux, et pour conférer ensemble et se concerter sur leur proposition. » A l'Assemblée, M. de Malide demanda la création et l'organisation de milices patriotiques, et proclama, dans la nuit du 4 août, le droit de la nation à la propriété des biens ecclésiastiques. Il refusa cependant d'adhérer à la constitution civile du clergé, et signa les protestations des 12 et 15 septembre 1791.

Peu après il émigra, alla en Angleterre, refusa de donner sa démission d'évêque à l'époque du Concordat, et fut maintenu par Bonaparte sur la liste des émigrés.