Pierre Richard de la Vergne
1729 - 1817
- Informations générales
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- Né le 23 janvier 1729 à Boussay ( - Généralité de Bretagne sud France)
- Décédé le 8 octobre 1817 à Nantes (Loire-Inférieure - France)
1729 - 1817
Député en 1789, né à Boussay (Généralité de Bretagne sud) le 23 janvier 1729, mort à Nantes (Loire-Inférieure) le 8 octobre 1817, il était fils d'un docteur en médecine de Montaigu et trésorier des Marches communes de Poitou et de Bretagne, qui fut élu, en avril 1789, député du tiers-état des Marches aux Etats-Généraux, mais qui donna sa démission deux jours après, « lui étant survenues des affaires depuis sa nomination, et sa santé d'ailleurs étant plus chancelante qu'à l'ordinaire. »
Son fils Pierre entra dans les ordres, fut reçu docteur en droit et avocat au parlement, et devint successivement chapelain de l'Hôtel-Dieu de Nantes, de l'hôpital d'Angers, directeur des religieuses fontevristes de la Regrippière, chanoine de la collégiale de Montaigu, titulaire des bénéfices de Poidras en Gétigné et de la Motte en Cugand, et prieur-curé de la Trinité de Clisson (20 mars 1764).
Député en cour en 1775 pour obtenir la confirmation des privilèges des Marches, il y fut encore envoyé en 1789, pour demander que ce pays pût élire des députés aux Etats-Généraux. On fit droit à sa requête, et, le 2 avril 1789, il fut élu lui-même député du clergé des Marches aux Etats-Généraux, par 23 voix sur 24 votants.
Il fut des derniers à se réunir au tiers-état, et soutint les privilèges de son ordre; mais après les scènes tumultueuses des 5 et 6 octobre 1789 à Versailles, il quitta l'Assemblée et revint à Clisson, tout en conservant son titre de député.
Le 29 juin 1792, il fut arrêté à Clisson, conduit à Nantes, longuement interrogé, et déporté en Portugal. Il revint en France sous le Consulat, et se fixa à Nantes où il mourut.
Le cardinal Richard, aujourd'hui archevêque de Paris, est le petit-neveu de l'ancien député des Marches communes.