Antoine, Augustin Auger

1761 - 1836

Informations générales
  • Né le 8 mai 1761 à Liancourt-Saint-Pierre ( - Généralité de Rouen France)
  • Décédé le 21 juin 1836 à Beauvais (Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 20 juillet 1793 au 26 octobre 1795
Département
Oise
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 15 juin 1797
Département
Oise
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention nationale et député au conseil des Cinq-Cents, né à Liancourt-Saint-Pierre (Généralité de Rouen), le 8 mai 1761, de François Auger, laboureur et Marie Anne Quimiez, il mourut à Beauvais le 21 juin 1836.

Elu membre suppléant de la Convention, le 6 septembre 1792, (il était alors administrateur du district de Chaumont), il fut admis au sein de l'assemblée, le 20 juillet 1793, en remplacement de Villette, décédé. Chargé, en compagnie de ses collègues Dornier et Guyardin, d'une mission dans les départements de l'Ouest, il en rendit compte par une lettre qui porte leurs trois signatures et qui fut communiquée à l'Assemblée, le 27 frimaire an III (17 décembre 1794). Les représentants annoncent qu'ils ont fait élargir plus de 400 détenus « gémissant dans les fers depuis longtemps, et dans la plus affreuse misère », et qu'ils ont parcouru les chefs-lieux de département et de district pour y réorganiser les autorités constituées. Le 1er vendémiaire an IV (22 septembre 1795), Auger devint secrétaire de la Convention.

Choisi, le 4 brumaire de la même année, par ses collègues dans cette Assemblée pour faire partie du Conseil des Cinq-Cents, il y présenta, le 5 ventôse, un projet très complet en 33 articles, destiné à rétablir le crédit des assignats, « à leur rendre leur valeur réelle et la confiance qui leur appartient et qu'ils n'ont perdue que parce que leur gage a toujours été ignoré et leur masse inconnue. » Auger recommandait, comme mesure immédiate, la vente de ceux d'entre les biens nationaux qui dépérissaient ou dont l'administration était dispendieuse. Le projet, après avoir subi quelques modifications, fut adopté par le Conseil des Cinq-Cents, le 21 ventôse.

L'année d'après, Auger entra dans la magistrature et y remplit, jusque sous la Restauration, d'importantes fonctions: juge au tribunal de cassation (20 fructidor an V), puis juge au tribunal criminel du département de l'Oise, il fut, en dernier lieu juge d'instruction, puis juge au tribunal civil de Beauvais (1824). Dans l'intervalle, il avait été quelque temps receveur particulier à Chaumont (18 vendémiaire an VI.)

Date de mise à jour: juin 2020