Jean, Baptiste Canavelli

1877 - 1941

Informations générales
  • Né le 1er décembre 1877 à Balogna ( - France)
  • Décédé le 3 juin 1941 à Aix-en-provence (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né le 1er décembre 1877 à Balogna (Corse), mort le 3 juin 1941 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Député des Bouches-du-Rhône de 1919 à 1928.

Commis des Postes et Télégraphes, Jean-Baptiste Canavelli milita de bonne heure dans les rangs du parti socialiste S.F.I.O. de la ville de Marseille, qui, malgré ses origines corses l'adopta comme un des siens.

Il se présenta aux élections générales législatives du 16 novembre 1919 sur la liste du parti socialiste unifié, conduite par Fernand Bouisson. Il y occupait la 4e place et fut élu à la plus forte moyenne, recueillant personnellement 34.589 voix sur 84.040 votants. Inscrit au groupe socialiste, il appartint à la Commission de la marine marchande, à celle de l'Algérie et à celle des travaux publics. Auteur d'une proposition de résolution sur l'industrialisation des Postes, Télégraphes et Téléphones (1921), il se fit entendre au cours de nombreuses discussions parmi lesquelles il faut retenir celles concernant : le relèvement des taxes postales, télégraphiques et téléphoniques (1920) ; les interpellations sur les réformés, les veuves et ascendants des militaires tués à la guerre (1920) ; le budget des P.T.T. de l'exercice 1920 (1920) ; les budgets de l'hygiène, assistance et prévoyance sociales, de la marine marchande, des finances, des P.T.T. de l'exercice 1921, ainsi que la loi de finances du même exercice (1921) ; les interpellations sur la politique financière du Gouvernement (1921) ; les budgets de l'hygiène, assistance et prévoyance sociales, des travaux publics, des postes et télégraphes et la loi de finances de l'exercice 1922 (1922); les interpellations : sur le relèvement économique du pays (1922) ; sur la législation du travail (1922) ; sur la marine marchande (1922); le budget des P.T.T. de l'exercice 1923 (1922) ; la réforme du régime des pensions civiles et militaires (1923) ; le budget spécial des dépenses recouvrables, de l'exercice 1923 (1923) ; et il développa une interpellation sur la politique générale du Gouvernement et sur ses entreprises illégales contre la réglementation du travail (1922).

Réélu aux élections générales du 11 mai 1924, sur la liste du cartel des gauches où il occupait le deuxième rang, il obtint personnellement 52.379 voix sur 111.459 votants.

Membre de la Commission de la marine marchande et de celle des travaux publics et des moyens de communication, son activité fut intense. Auteur d'une proposition de résolution tendant à rétablir la Commission des Postes, télégraphes et téléphones (1927), il fut chargé de rapporter une proposition de loi tendant à accorder une pension proportionnelle aux anciens inscrits de la navigation intérieure (1926 et 1927) ; le projet de loi tendant à la ratification de la convention concernant le payement d'une indemnité de chômage au marin en cas de perte du navire par naufrage (1927) ; le projet de loi portant allocation d'une indemnité de chômage au marin, en cas de prise, naufrage ou déclaration d'innavigabilité du navire (1928) ; il présenta en outre un avis sur le projet de loi portant approbation du traité relatif à la prévention de la contrebande maritime des boissons enivrantes (1926).

Il se fit entendre à la tribune en de nombreuses circonstances, notamment sur : les budgets de la marine marchande, des finances, des P.T.T., et la loi de finances de l'exercice 1925 (1924 et 1925), les acomptes alloués aux fonctionnaires en attendant la révision générale des traitements (1925), la suppression du Sous-Secrétariat d'Etat des P.T.T. (1925), l'interpellation concernant la grève des facteurs (1925), les budgets de la marine marchande, des finances, des P.T.T. et la loi de finances de l'exercice 1926 (1925 et 1926), les interpellations concernant la liquidation des pensions (1925), les ambulants des postes (1925), les transports des colis postaux (1925), les rapports des bailleurs et des locataires de locaux d'habitation (1926), le redressement financier, l'équilibre du budget et la réforme des taxes successorales (1926), les fonctionnaires des postes (1926), les budgets de la marine marchande, de la guerre, des P.T.T., et des finances, et la loi de finances de l'exercice 1927 (1926), les préposés des contributions indirectes (1927), la gestion du monopole des allumettes (1927), les budgets de la marine marchande, des P.T.T., de l'intérieur, et des finances de l'exercice 1928 (1927), l'exploitation des services maritimes postaux entre la France, le Mexique, les Antilles et l'Amérique centrale (1928). Il demanda en outre à interpeller le Gouvernement sur la violation du droit syndical des fonctionnaires (1926).

Il ne se représenta pas aux élections générales des 1er et 8 mai 1932, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal. Mais il n'abandonna pas pour autant la politique. Rentré à Marseille, il en devint conseiller municipal le 12 mai 1935, en même temps que premier adjoint au maire de l'époque, M. Henri Tasso. Il mourut à Aix-en-Provence, le 3 juin 1941, âgé de 64 ans.



Né le 1er décembre 1877 à Balogna (Corse)
Décédé le 3 juin 1941 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)

Député des Bouches-du-Rhône de 1919 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 858, 859)

Jean Canavelli meurt à Aix-en-Provence le 3 juin 1941, à l'âge de 63 ans.