Jean-Charles Coubé

Informations générales
  • Né à une date inconnue
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 29 août 1791 au 20 septembre 1792
Département
Tarn
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, dates de naissance et de mort inconnues, il était homme de loi.

Il fut, le 29 août 1791, élu député du Tarn à l'Assemblée législative, le 5e sur 10, « à la pluralité des voix ». Il siégea au côté droit et fut dénoncé à la séance du 4 juin 1792, par Chabot, ainsi que tous les autres députés du Tarn, comme ayant, dans une adresse imprimée et distribuée sous leurs noms dans leur département, cherché à « avilir » l'Assemblée.

Cette adresse contenait le passage suivant : « Que nous importe d'avoir à gémir sous le sceptre doré d'un despote fier de l'antiquité de sa race, ou sous la verge de fer de 750 tyrans sans expérience et enivrés de leur élévation subite et passagère? Nous disons plus, c'est que si le mauvais génie de la France nous réduit à choisir entre la tyrannie d'un seul ou de plusieurs, le système est résolu en faveur de la royauté... » Plus loin, les auteurs du manifeste écrivaient : « Ne dirait-on pas que nous sommes revenus aux jours des miracles du diacre Pâris, quand on voit des Jacobins et des Feuillants former des partis dans une assemblée qui a de si grands intérêts à traiter?... »

Le 13 juillet, comme on discutait la levée de la suspension prononcée contre le maire de Paris, Pétion, Coubé, au nom du côté droit, fit la motion de transférer les séances de l'Assemblée « à Rouen, ou dans toute autre ville du royaume qui respectera les lois. » La motion fut mise aux voix et rejetée.