Pierre, Etienne Venaille-Bodin

1753 - 1828

Informations générales
  • Né le 12 septembre 1753 à Romorantin ( - Généralité d'Orléans France)
  • Décédé le 16 mars 1828 à Blois (Loir-et-Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Loir-et-Cher
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, né à Romorantin (Généralité d'Orléans) le 12 septembre 1753, d'Etienne Venaille, marchand drapier, et d'Hélène Fleury, mort à Blois (Loir-et-Cher) le 16 mars 1828, il fut nommé, au début de la Révolution, commissaire du roi près le tribunal de district de Romorantin.

Elu, le 6 septembre 1892, deuxième suppléant du Loir-et-Cher à la Convention, à la pluralité des voix sur 283 votants, il fut admis à siéger immédiatement, en l'emplacement de Carra, qui avait opté pour un autre département.

Il répondit au 3e appel nominal, dans le procès du roi :

« Trois questions ont été proposées. Sur la première, j'ai répondu oui ; elle déclare Louis convaincu de trahison ; sur la seconde j'ai répondu non, parce que j'ai calculé les inconvénients qu'il y aurait à renvoyer un pareil acte à la source ; sur la troisième, législateur, je prends une mesure de sûreté générale, juge, j'applique la loi. Je vote pour la mort. »

Il se prononça aussi contre le sursis, et fit rendre un décret sur les réparations des ponts et chaussées.

Le 30 messidor an VII, il fut nommé commissaire près l'administration centrale de Loir-et-Cher, et, en 1814, substitut du procureur du roi à Blois.

Maintenu aux Cent-Jours, il tomba sous l'application de la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, et se retira à Saint-Gall (Suisse), où il tomba malade. Il demanda (mars 1819) l'autorisation de rentrer en France, et, en raison de son état de santé, obtint, le 12 mai suivant, un sursis indéfini.

Mort subitement à Blois en 1828, il fut transporté à Romorantin ; le clergé n'ayant pas accordé le service religieux et n'ayant concédé qu'un prêtre avec la croix de bois pour accompagner le corps au cimetière, la famille refusa le prêtre, et le convoi eut lieu sans autre incident.

Date de mise à jour: mars 2020