Alexandre Caspary

1909 - 1979

Informations générales
  • Né le 2 mai 1909 à Messancy (Belgique)
  • Décédé le 30 décembre 1979 à Mont-saint-martin (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Mouvement républicain populaire

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1946 au 1er janvier 1948

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 2 mai 1909 à Messancy (Belgique)
Décédé le 30 décembre 1979 à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle)

Membre de la seconde Assemblée nationale Constituante (Meurthe-et-Moselle)
Conseiller de la République élu par l'Assemblée Nationale de 1946 à 1948

Formé par le syndicalisme chrétien, dont il avait dirigé un mouvement de jeunesse, puis l'union départementale de Meurthe-et-Moselle, Alexandre Caspary est chef du bureau comptable d'une entreprise métallurgique de Longwy lorsqu'il se présente, en troisième position, sur la liste du MRP aux élections du 21 octobre 1945 à la première Assemblée nationale Constituante dans la Meurthe-et-Moselle, qui n'obtient alors qu'un élu.

A nouveau candidat, cette fois en deuxième position, aux élections du 2 juin 1946, il est élu à la plus forte moyenne, la liste du MRP obtenant 65 008 suffrages sur 244 662 exprimés pour six sièges à pourvoir.

Au sein de cette seconde Constituante, il siège à la Commission de l'équipement national et de la production, et à la Commission des pensions civiles et militaires. Il dépose un rapport au nom de chacune de ces Commissions, l'un sur le statut des centres techniques, l'autre sur le cumul des pensions.

Puis il est élu, par l'Assemblée Nationale, le 19 décembre 1946 au Conseil de la République, pour y représenter, en compagnie d'André Armengaud, le MRP.

Siégeant à la Commission de la production industrielle, ainsi qu'à celle du travail et de la sécurité sociale, il est chargé de rapporter plusieurs textes importants au nom de cette dernière commission : procédure devant les conseils de prud'hommes, élection des membres des comités d'entreprise, et des délégués du personnel, en 1947 ; congé pour les mères de famille salariées, contentieux de la sécurité sociale, prestations familiales, emploi des travailleurs frontaliers, et extension du code du travail aux départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle, en 1948.

A titre individuel, il intervient également de manière fréquente en séance publique, pour l'essentiel dans le domaine social : organisation administrative de la sécurité sociale, congé du 1er mai, allocation de vieillesse pour les personnes non salariées, base de calcul des prestations familiales, statut de l'artisanat, sécurité sociale des cadres, révision des zones de salaires.

Les deux propositions de résolution qu'il dépose en 1947 témoignent des mêmes préoccupations, puisqu'elles portent sur le ravitaillement des français ruraux, et les secours à apporter aux victimes des inondations dans les départements de l'Est.

Lors des élections du 7 novembre 1948 en Meurthe-et-Moselle, il mène la liste Républicaine d'entente sociale et de redressement économique, et recueille sur son nom 90 voix au premier tour sur 1 439 exprimés, et 50 au deuxième tour sur 1 428 exprimés.

La modestie de ce score le détourne de se représenter aux sénatoriales du 18 mai 1952, mais il est à nouveau candidat, sans plus de succès, dans le même département, aux législatives du 2 janvier 1956.

Il représente encore le MRP au premier tour de législatives partielles organisées en mai 1964 : le 24 mai, il ne recueille que 2 304 voix sur 28 175 suffrages exprimés.

Il se retire alors de toute vie politique.