Jean, Raymond Fayolle

1746 - 1822

Informations générales
  • Né le 23 décembre 1746 à Saint-Paul-lès-Romans ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 7 mai 1822 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 10 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Drôme
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Drôme
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-Cents, né à Saint-Paul-lez-Romans (Généralité de Grenoble, France), le 23 décembre 1746, de Raymond Fayolle, notaire et Madeleine Royannès, mort à Grenoble (Isère) le 7 mai 1822, il fut, en 1790, membre de la municipalité de sa ville natale, et, quelque temps après, président du directoire du district.

Il était accusateur public prés le tribunal civil de la Drôme depuis le 8 octobre 1791, quand il fut élu (10 septembre 1792) par ce département, membre de la Convention, le 8e et dernier de la liste, avec 282 voix sur 448 votants. Il siégea parmi les modérés, déclara, dans le procès du roi, qu'il « votait, comme législateur, pour la détention» , se lia avec les Girondins, et protesta contre la journée du 31 mai 1793. Exclu de l'Assemblée et décrété d'arrestation, il revint siéger à la Convention en vertu du décret du 18 frimaire an III.

Appelé, le 22 vendémiaire an IV, par le département de la Drôme, avec 193 voix sur 227 votants, à faire partie du Conseil des Cinq-Cents, il s'opposa, la même année, à ce que les auteurs de la conspiration dite « de vendémiaire » fussent jugés par la commission militaire, et proposa de les traduire devant les tribunaux ordinaires. Il demanda ensuite la restitution des droits civiques aux parents des émigrés. L'esprit de réaction dont ces motions étaient empreintes fit incarcérer Fayolle après la journée du 18 fructidor an V; mais ses amis parvinrent à le faire effacer de la liste des proscrits.

Le 12 prairial an VIII, le gouvernement consulaire le nomma juge au tribunal d'appel de Grenoble; ces fonctions se transformèrent, le 17 avril 1811, en celles, analogues, de conseiller à la cour impériale. Fayolle reçut, le 25 prairial an XII, la croix de la Légion d'honneur. Rallié à la Restauration, il fut maintenu sur son siège de magistrat le 22 mars 1816.

Date de mise à jour: juillet 2020