François, Antoine, Joseph Ollivier

1762 - 1839

Informations générales
  • Né le 27 juin 1762 à Loriol ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 10 septembre 1839 à Allex (Drôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 7 août 1804 au 4 juin 1814
Département
Drôme
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Drôme
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Drôme
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif et de 1820 à 1823, né à Loriol (Généralité de Grenoble, France) le 21 juin 1762, mort à Allex (Drôme) le 10 septembre 1839, « fils de M. maître François-Louis Ollivier, avocat, et de dame Jeanne Chabrière », il fut avocat au parlement de Grenoble, et prit part, en 1787, à l'assemblée de Vizille.

Officier municipal en 1790, puis procureur général syndic de la Drôme en l'an IV, il devint juge au tribunal civil de Die, puis juge au tribunal criminel de la Drôme en l'an IX, et fut élu, le 19 thermidor an XII, par le Sénat conservateur, député de la Drôme au Corps législatif, et réélu, le 8 mai 1811. Il fut secrétaire de cette assemblée en 1810.

Créé chevalier de l'empire le 11 juillet 1810, nommé substitut du procureur général à la cour impériale de Grenoble le 17 avril 1811, il entra à la Cour de Cassation, le 4 février 1815, dans la section criminelle. Il fit en cette qualité des rapports sur la naturalisation des habitants des départements enlevés à la France, l'impôt des boissons, la restitution des biens des émigrés, la réduction du nombre des juges de Cassation, etc.

Le 4 novembre 1820, le 1er arrondissement électoral de la Drôme l'envoya siéger à la Chambre des députés, par 152 voix (294 votants, 327 inscrits) contre 135 au général Pouchalon. M. Ollivier vota avec la majorité et prit la parole sur la modification des circonscriptions électorales et sur l'article 351 du code d'instruction criminelle.

Censeur royal en 1827, il fut nommé conseiller honoraire le 31 juillet 1833.

Décoré de la Légion d'honneur le 25 janvier 1810, il fut promu au grade d'officier le 6 novembre 1814 et à celui de commandeur le 2 décembre 1827.

Il était le beau-frère de Paul Didier, exécuté, pour cause politique, à Grenoble (1816).

On a de lui plusieurs articles dans le Répertoire de jurisprudence de Favard de Langlade.

Date de mise à jour: mai 2013