Pierre, Jules Guyet-Laprade

1756 - 1826

Informations générales
  • Né le 6 juin 1756 à Meilhan ( - Généralité de Bordeaux - France)
  • Décédé le 21 janvier 1826 à Meilhan (Lot-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 4 mars 1797
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Meilhan (Généralité de Bordeaux, France) le 6 juin 1756 « fils légitime de Pierre Guyet de la Prade, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis et capitaine de grenadiers royaux, et de dame Françoise Delas », mort à Meilhan (Lot-et-Garonne) le 21 janvier 1826, il servit dans les armées du roi et fut, de 1775 à 1789, capitaine de grenadiers au régiment de Bouillon-Infanterie.

Chevalier de Saint-Louis, il devint, à la Révolution, juge de paix du canton de Meilhan, fit partie de l'administration du département de Lot-et-Garonne, et fut envoyé, le 6 septembre 1792, à la Convention nationale, le 7e sur 9, par ce département, avec 384 voix (490 votants).

Guyet-Laprade siégea parmi les modérés, et, lors du jugement du roi, se prononça pour l'appel au peuple, en disant : « Comme homme d'Etat, j'ai jugé Louis coupable, et comme homme d'Etat, je dis oui. » Au 3e appel, il répondit : « Vous avez déclaré Louis convaincu du crime de conspiration contre l'Etat; vous croyez voir dans le code pénal la peine à lui appliquer. Je m'abstiens de prononcer sur cette opinion. Je pourrais opposer la Constitution au code pénal. Je vote pour la détention. »

Guyet-Laprade combattit les opinions de la Montagne, et fut réélu, le 23 vendémiaire an IV, député de Lot-et-Garonne au Conseil des Cinq-Cents, par 136 voix sur 290 votants. Il n'y prit pas la parole et donna sa démission le 14 ventôse an V.

Il a été nommé commissaire municipal de Meilhan le 17 pluviôse an VI ; il devint plus tard (1812) conseiller général de Lot-et-Garonne.

Date de mise à jour: novembre 2019