Luc, François Lalande

1732 - 1805

Informations générales
  • Né le 19 janvier 1732 à Saint-Lô ( - Généralité de Caen - France)
  • Décédé le 27 février 1805 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Meurthe
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Eure
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à Saint-Lô (Généralité de Caen, France) le 19 janvier 1732, mort à Paris (Seine) le 27 février 1805, il entra dans la congrégation de l'Oratoire, et professa dans plusieurs établissements de cet institut l'hébreu et la théologie.

Partisan des idées nouvelles, il défendit la constitution civile du clergé dans une Apologie des décrets de l'Assemblée nationale (Paris, 1791) qui eut trois éditions dans la même année et appela sur son auteur l'attention publique. Devenu premier vicaire de l'évêque métropolitain de Paris, Lalande fut bientôt appelé lui-même par le corps électoral de la Meurthe aux fonctions d'évêque constitutionnel de ce département. Mais la partie dissidente du clergé ne lui ménagea point les attaques : sa personne et ses doctrines furent visées dans plusieurs libelles, voire dans une pièce de théâtre, intitulée : La Prophétie accomplie, ou le Tartuffe moderne, drame en quatre actes, dont il était le héros. En 1792, il prononça dans la cathédrale de Nancy l'éloge de Simoneau, maire d'Etampes, tué dans une émeute.

Puis, le 5 septembre de la même année, il fut élu député de la Meurthe à la Convention, le 6e sur 8, par 268 voix (453 votants). Il vota dans cette assemblée avec le parti modéré et, lors du procès de Louis XVI, se prononça pour la réclusion.

Il avait renoncé aux fonctions ecclésiastiques, lorsqu'il fut élu, le 23 vendémiaire an IV, au Conseil des Cinq-Cents, comme député de l'Eure, par 129 voix (316 votants). Lalande y siégea jusqu'au 1er prairial an VI, et occupa ensuite l'emploi d'archiviste de la police.

On a de lui quelques instructions et lettres pastorales, et une édition de la Grammaire hébraïque de Masclef.