Alexandre Legot

1747 - 1811

Informations générales
  • Né le 21 octobre 1747 à Falaise ( - Généralité d'Alençon France)
  • Décédé le 29 juin 1811 à Paris (Seine - )

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 9 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Calvados
Groupe
Montagne
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1797
Département
Calvados
Groupe
Antibonapartiste
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1798 au 10 novembre 1799
Département
Calvados
Groupe
Antibonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents, né à Falaise (Généralité d'Alençon) le 21 octobre 1747« de Me François Legot, conseiller du roi et son médecin à Falaise et de dame Jeanne Françoise Morel son épouse », homme de loi dans sa ville natale avant la Révolution, et chef de légion à Falaise (1790), il fut élu, le 9 septembre 1792, député du Calvados à la Convention nationale, le 12e sur 13, par 279 voix (527 votants).

D'opinions modérées, il s'exprima ainsi dans le procès du roi, au 3e appel nominal : « Je crois que Louis mérite la mort, mais je le crois contraire à l'intérêt de ma patrie. Je vote pour la détention. »

Envoyé en qualité de commissaire à l'armée du Nord, il rendit compte de sa mission dans diverses communications à l'Assemblée, et fut réélu, le 22 vendémiaire an IV, au Conseil des Cinq-cents, par le même département, qui lui renouvela ce mandat le 23 germinal an VI. Legot remplit encore une mission dans le département de l'Ain. A la séance du 11 brumaire an V, il eut une vive altercation avec plusieurs de ses collègues à propos de la loi dite du 3 brumaire.

Son opposition au coup d'Etat de Bonaparte le fit exclure de la représentation nationale. Le 9 prairial an VIII, il devint avoué près le tribunal de cassation.

Date de mise à jour: décembre 2019