Charles, Nicolas Cornet d'Incourt

1773 - 1852

Informations générales
  • Né le 19 janvier 1773 à Amiens ( - Généralité d'Amiens - France)
  • Décédé le 8 décembre 1852 à Frechencourt (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Somme
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 22 juillet 1820
Département
Somme
Groupe
Opposition constitutionnelle/Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Somme
Groupe
Opposition constitutionnelle/Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Somme
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1827, né à Amiens (Généralité d'Amiens, France), le 19 janvier 1773, mort au château de Frechencourt (Somme), le 8 décembre 1852, il était négociant à Amiens, connu pour ses opinions royalistes, lorsqu'il fut élu, le 22 août 1815, député de la Somme par le collège de département, avec 94 voix sur 150 votants et 259 inscrits; il siégea parmi les ultra-royalistes de la Chambre introuvable, et monta parfois à la tribune pour soutenir les prétentions de la majorité. Dans la discussion du projet de loi sur la presse, il proposa de remplacer le projet par cet article unique : « La liberté de la presse est suspendue en ce qui concerne les journaux ; le gouvernement en disposera comme il le jugera convenable » (séance du 25 février 1816). Il demanda, lors de la présentation du budget, « qu'on rendît à la religion les biens qui n'avaient pas été vendus ».

Réélu, le 4 octobre 1816, par 120 voix sur 190 votants et 252 inscrits, il modéra ses sentiments, fit de l'opposition constitutionnelle, parla contre les gros traitements, combattit la loi électorale de 1817, soutint un moment le ministère (1819) en faveur des lois contre la liberté de la presse et la liberté individuelle, et contribua à la chute du ministère Decazes (1820).

Le ministère Villèle le nomma conseiller d'Etat, puis directeur général des contributions directes; ses votes furent désormais acquis au gouvernement, et il fut successivement réélu le 4 novembre 1820, dans le 3e arrondissement électoral de la Somme (Amiens), par 224 voix contre 87 accordées au comte de Mourgues, et le 25 février 1824, par 188 voix contre 90 à M. Laurendeau; il avait été nommé président du collège électoral de la Somme.

Les élections du 17 novembre 1827 ne lui furent pas favorables : il échoua, avec 91 voix contre 126 accordées à l'élu, M. de Dompierre d'Hornoy. Cet échec mit fin à sa carrière politique.