Henri, Edmond Dollez

1814 - 1882

Informations générales
  • Né le 23 avril 1814 à Crèvecoeur-sur-l'escaut (Nord - France)
  • Décédé le 6 août 1882 à Le vésinet (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Nord
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Crevecœur (Nord) le 23 avril 1814, mort au Vésinet (Seine-et-Oise) le 6 août 1882, il était cultivateur à Crèvecœur et s'était rendu populaire par de nombreux essais agricoles, tentés à ses frais dans l'intérêt général.

Le 23 avril 1848, le département du Nord l'élut représentant du peuple à l'Assemblée constituante, le 20e sur 28, par 126,237 voix sur 234,867 votants et 278,352 inscrits. Il siégea parmi les républicains de la nuance du National, fit partie du comité des travaux publics et vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre la loi rétablissant le cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc,
- contre les poursuites contre Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- pour le maintien de l'état de siège pendant la discussion de la constitution,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre l'abolition du remplacement militaire,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- contre le droit au travail,
- contre la suppression de l'impôt du sel,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- pour le rejet de l'amnistie générale,
- contre l'ordre du jour Oudinot,
- contre les 50,000 fr. par mois à ajouter au traitement du président de la République,
- contre l'ordre du jour sur les affaires de Piémont,
- contre les 1,200,000 fr. destinés à l'expédition de Rome,
- pour la demande de mise en accusation du président et de ses ministres,
- pour l'abolition de l'impôt sur les boissons,
- pour l'ordre du jour sur les affaires d'Italie et de Hongrie,
- pour la mise en liberté des transportés.

Depuis l'élection de L.-Napoléon à la présidence de la République (10 décembre 1848), il avait fait une constante opposition à sa politique. Après la session, il rentra dans la vie privée.

Date de mise à jour: janvier 2016